Bini : « On ne peut plus se cacher »

Bruno Bini - -
Bruno Bini, à quel genre d'opposition vous attendez-vous face à l'Irlande ?
On va jouer face à une équipe qui n’est pas facile à bouger. Je pense qu’il va falloir être le plus sérieux possible et essayer de passer sur les côtés, parce qu’il va forcément y avoir un peu d’embouteillage dans l’axe. Mais on a acquis suffisamment d’expérience pour bien gérer ce genre de rencontre.
Vos joueuses ne visent donc rien d'autre que la victoire ?
Si au début des éliminatoires, l’Equipe de France commence à se dire qu’un nul en Irlande est un bon résultat, on n’est plus dans le bon tempo. On respecte cette équipe mais demain, on joue pour gagner.
Peut-on dire que la France a pour objectif de remporter cet Euro 2013 ?
Avant de penser au titre, la priorité est déjà de se qualifier pour la compétition, si possible en terminant premier, pour éviter les barrages. Ce qui permettrait aux filles d’enchainer leur troisième grande compétition en trois ans (Coupe du monde 2011, JO 2012, Euro 2013).
Vous sentez-vous plus attendus par vos adversaires après votre parcours au Mondial allemand ?
Disons qu’on ne peut plus se cacher, on est obligés de sortir du bois. Avant, dans certains matches, on pouvait jouer sur l’effet de surprise. Maintenant, j’ai l’impression que cela s’est un peu inversé. Mais ça ne nous gêne pas.
Avez-vous l'impression que votre groupe a changé depuis votre épopée?
Pas vraiment, on est toujours les mêmes. La vie suit son cours tranquillement, il y a simplement un peu plus de sollicitations, on y répond quand on peut. Mais il y aura toujours autant de sourires, les gens vont continuer de s’identifier à nous. C’est ce qui a fait notre popularité, on ne l’a pas fait exprès.