Blanc : « J'aimerais le même résultat qu'en Albanie »

Après leur victoire laborieuse en Albanie (1-2), Laurent Blanc attend une meilleure performance de ses hommes ce mardi (20h30) en Roumanie. Pour s'en assurer, le sélectionneur des Bleus pourrait procéder à cinq changements. Martin, Cabaye, Valbuena, Rami et Sagna devraient être titularisés.

L'équipe de France sera une fois encore sous pression, mardi en Roumanie...

Comme tous les matchs. Il y en aura de plus en plus puisque on se rapproche de la fin des qualifications. On saura alors si nous sommes capables de relever notre objectif, qui est de se qualifier pour l’Euro. Nos joueurs ont l’habitude de jouer sous pression car ils jouent tous dans de grands clubs où la pression est énorme à chaque match. Cela fait partie de la palette d’un footballeur professionnel de haut niveau.

Avez-vous été étonné par les critiques survenues suite à la victoire en Albanie ?

Les critiques, ce sont vous les médias qui les émettent. J’ai entendu que le match et que certains joueurs ne vous avaient pas trop plu. C’est votre droit de le penser. On verra mardi ce qui se passera. Mais en ce qui me concerne, j’aimerais que le résultat soit le même que contre l’Albanie.

Vous aussi êtes parfois critique à l'égard de certains joueurs...

C’est normal. Je suis dans mon rôle. Quand j’ai des critiques vraiment acerbes à faire à un joueur, je le fais en tête à tête, rarement en public. Ça m’arrive effectivement de dire que j’attends plus de mon équipe ou d’un joueur.

« Mon onze de départ ? Je le connais à un joueur près »

Avez-vous parlé en tête à tête avec un joueur depuis l'Albanie ?

Non, pas particulièrement. J’ai parlé au groupe.

Bacary Sagna et Adil Rami vont-ils réintégrer le onze de départ mardi ?

Adil était suspendu. Il peut jouer mardi. Quant à Bacary, il est apte à jouer après son problème de virus.

Y a-t-il des soucis physiques au sein de l'équipe ?

Oui, il y a trois joueurs qui sont un peu touchés. Pour le moment, ils ne sont pas forfaits. Il s’agit de Cédric Carrasso, Samir Nasri et Patrice Evra. Mon onze de départ ? Je le connais à un joueur près.

Vous avez de la patience avec certains joueurs. Comment faites-vous pour que ces joueurs-là ne paraissent pas surprotégés vis-à-vis du reste du groupe ?

C’est le risque. A moi de faire en sorte que tous les éléments soient concernés. Si des joueurs n’émergent pas, il faut que tout le monde puisse être en situation de concurrence.