Blanc-Nasri, qui aime bien châtie bien...

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Laurent Blanc n’est pas homme à éluder les questions. Alors quand il s’agit d’évoquer les performances de Samir Nasri (23 sélections), le sélectionneur, ne se défile pas. « Samir doit mieux faire », a-t-il ainsi lâché au début du mois d’août après le match nul face au Chili (1-1) au cours duquel le meneur de jeu s’était montré quelconque. Un constat froid et lucide qu’il a répété jeudi dernier lors de l’annonce du groupe. Si le procédé a quelque peu agacé le nouveau joueur de Manchester City, cette sortie publique marque une vraie volonté de tirer le meilleur d’un joueur sur lequel Blanc compte beaucoup depuis sa prise de fonction.
Retenu à huit reprises en treize sélections sous l’ère Blanc, l’ancien Gunner a même porté le brassard de capitaine face au Luxembourg (2-0). Pour des performances mitigées. S’il le reprend en public, Blanc ne rate jamais une occasion de discuter longuement avec son joueur. Jean-Louis Gasset, son adjoint, est d’ailleurs très proche du meneur qu’il couve beaucoup. Laurent Blanc n’est donc pas insensible à Nasri… qu’il a d’ailleurs conseillé sur le choix de son futur club. « On lui fait beaucoup confiance et il doit nous rendre cette confiance, prédit l’ancien entraîneur des Girondins. Il y arrivera dans peu de temps ». A Nasri d’y apporter au plus vite une réponse, dès ce vendredi en Albanie puis en Roumanie (6 septembre) afin de prouver que le message a parfaitement été enregistré.