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Blanc peste encore contre le calendrier

Laurent Blanc

Laurent Blanc - -

S’il a écarté les questions autour de son avenir, le sélectionneur a une fois de plus laissé parler son mécontentement au sujet du calendrier international. Et regrette également que ce dernier l’oblige à établir deux listes en vue de l’Euro.

Laurent Blanc n’est plus joueur de foot depuis longtemps. Mais ce jeudi, peu après l’annonce des 23 Bleus pour le choc amical contre l’Allemagne, le sélectionneur a ressorti la panoplie du défenseur, prompt à écarter vivement le danger aux abords de sa surface. Et ce danger avait pour forme certaines questions promptes à le fâcher, comme celles concernant son avenir, sa non-prolongation de contrat et les éventuelles répercussions sur ses joueurs.

« Pourquoi la question de ma prolongation de contrat les perturberait ? La meilleure des choses pour eux, c'est qu'ils fassent un bon Euro, a lâché Blanc. Comme moi. Qu'ils ne s'inquiètent pas. Le reste, c'est de la littérature. Il faut que les meilleurs joueurs soient au top de leur forme pendant trois semaines. » A-t-il au moins envie de continuer l’aventure tricolore ? Là encore, dégagement en touche de l’intéressé. « Je me suis déjà exprimé à ce sujet. Je n'ai pas à y revenir. »

« Difficile de soustraire »

En revanche, et sans qu’on le questionne précisément sur ce point, Blanc a une fois de plus exprimé son mécontentement à l’égard du calendrier. « Il nous faudrait beaucoup travailler. Malheureusement, on n'en a pas le temps, a pesté le technicien tricolore. Jouer les Allemands mériterait d'avoir une vraie préparation. On ne l'aura pas. » Avant de confier son ressenti sur la liste définitive qu’il devra bientôt dresser pour l’Euro.

« La préparation avant l'Euro sera tronquée. Normalement, elle se fera en deux temps puisque les joueurs qui évoluent en France et ceux qui sont à l'étranger ne termineront pas leur saison en même temps. Du coup, je serai obligé de donner deux listes. Quand vous les aurez, vous aurez la liste officielle donnée à la FIFA. C’est difficile de soustraire. Je l’ai vécu en 1998… La meilleure solution, c'est de dire la vérité et comme ça, tout le monde sait à quoi s'en tenir. On va essayer d'être cohérent et de jouer cartes sur table. »

Alix Dulac avec Jérôme Sillon