Blanc : « Si on perd face au Chili, on va se faire fracasser »

- - -
Laurent, il règne sur ce match de mercredi un parfum de rentrée des classes…
C’est surtout le début de la deuxième saison, qui est la plus importante. Il faut préparer les matches de la Roumanie et de l’Albanie. Les joueurs ne sont pas encore au maximum de leur forme. Il y a le soleil, des jolies filles à Montpellier. Tout ça fait qu’il y a une bonne ambiance. Mais l’important, c’est le match. On est gentils, bronzés, mais si on perd on va se faire fracasser. Le résultat de mercredi ne nous apportera aucun point. Mais les joueurs ont besoin de confiance.
Ce match n’est-il pas placé trop tôt dans la saison ?
C’est toute l’imbécillité de cette rencontre. On a des joueurs qui n’ont pas encore repris la compétition, on leur fait faire un match international.
Il devrait vous permettre de travailler certains chantiers, notamment celui de la défense (Mexès et Evra blessés, Rami suspendu pour le prochain match, ndlr)…
Ça sera une défense inédite. Rami est suspendu contre l’Albanie, il faut en tenir compte. Pour moi, Eric Abidal est un arrière gauche. Ponctuellement, il peut nous rendre des grands services dans l’axe. Il a une bonne relance et beaucoup d’expérience, ce qui nous a fait défaut à mon sens en Biélorussie.
« Entraîneur de club, ça va beaucoup plus vite »
Avez-vous tranché la question du capitanat ?
Je ne sais pas si je vais porter moi-même le brassard… Pour l’instant, je n’ai pas décidé. Il est très probable de continuer jusqu’en novembre avec un roulement des capitaines. A mes yeux, personne ne sort du lot pour ce rôle-là. Il y a deux ou trois candidats potentiels. Le capitaine doit remplir des objectifs bien précis. En termes sportif et de vie de groupe. En trouver un ou deux, ce n’est pas si facile.
Un mot sur cette équipe du Chili, qui compte dans ses rangs Alexis Sanchez, récemment transféré au FC Barcelone…
C’est une bonne équipe qui joue avec un système un peu particulier, à trois derrière. Ils sont très techniques, avec deux attaquants très doués. L’opposition sera de qualité.
Comment avez-vous vécu cette première année à la tête de l’équipe de France ?
Quand vous êtes entraîneur de club, ça va beaucoup plus vite. Vous êtes toujours branchés. En tant que sélectionneur, vous pouvez débrancher la prise. Il y a eu une année sportive délicate, il a fallu gérer des problèmes extra-sportifs. Personnellement, j’ai vécu une année difficile. J’inclus le professionnel et le privé.