Debuchy : « Pourquoi pas la première place »

Mathieu Debuchy - -
Mathieu, que ressentez-vous au lendemain de ce match contre l’Espagne ?
On est content du résultat, surtout de l’avoir arraché à la dernière minute de cette façon. On s’est battu tout le match. On ne l’a pas fait pour rien. C’est un résultat logique. Il y a eu un tournant avec l’arrêt d’Hugo sur le penalty, mais sur l’ensemble du match, le nul est largement mérité.
Avec ce bon résultat, peut-on être confiant pour la suite ?
On a vu de très bonnes choses, notamment en deuxième mi-temps. Au niveau du plan de jeu, c’était bien. On a su ressortir le ballon comme il le fallait. Alors oui, nous sommes confiants. On l’était avant le match. On sait qu’on a une très bonne équipe. Il faut le montrer à tous les matches. C’est vrai que cela restera un match référence. Mais il nous reste des matches difficiles à jouer. Il faudra confirmer.
Vous avez vécu France-Espagne avec Didier Deschamps mais aussi avec Laurent Blanc à l’Euro (défaite 2-0). Pouvez-vous nous expliquer ces différentes approches ?
A l’Euro, on a trop respecté l’Espagne. On a d’abord pensé à défendre, pas trop à attaquer. Mardi, le discours était un peu différent. Le coach voulait qu’on joue notre jeu et qu’on ne reste pas tout le temps dans nos 18 mètres. On a essayé de respecter ses consignes.
Est-ce que Didier Deschamps vous a mis dans la tête qu’un bon résultat était possible ?
Oui, c’était un peu le discours depuis le début du stage. Et encore davantage après le match contre le Japon (0-1). On s’est dit qu’il y avait moyen d’aller chercher quelque chose en Espagne, y compris la victoire. Même si c’était la meilleure équipe du monde, on avait nos chances. On se l’est répété quelques jours avant, puis avant d’entrer sur le terrain et à la mi-temps. On n’était pas loin de la victoire mais le match nul était mérité.
La France peut-elle terminer à la première place ?
Pourquoi pas ? C’est notre objectif. Mais il y a encore des matches très difficiles qui nous attendent. Le retour contre l’Espagne (26 mars) sera très dur. Il reste encore un peu de chemin à parcourir mais c’est de bon augure.