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Debuchy : « Une revanche contre le Brésil »

Mathieu Debuchy

Mathieu Debuchy - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

EXCLU RMC SPORT. Dans le cadre des Bleus de Luis, Mathieu Debuchy, le défenseur de Newcastle, était l’invité de Luis Attaque ce mercredi sur RMC. Il en a profité pour se projeter sur la Coupe du monde. Avec la Seleçao dans le viseur…

Mathieu Debuchy, à moins de quatre mois de la Coupe du monde, sentez-vous l'excitation monter ?

Oui, bien sûr. On l’attend avec impatience. J’espère pouvoir faire partie du groupe. Pouvoir vivre une expérience comme une Coupe du monde, c’est magnifique. Tout le monde rêverait de faire une Coupe du monde, surtout au Brésil. C’est le top. Dans le pays du football, il n’y a rien de mieux. Depuis tout petit, je rêvais de porter le maillot bleu, de représenter mon pays. Pouvoir faire une Coupe du monde avec l’équipe de France, c’est énorme.

Avez-vous encore des doutes sur votre présence dans la liste des 23 ?

On ne sait jamais. Pour l’instant, j’ai toujours été appelé. J’espère de tout cœur faire partie de l’aventure. Mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Je reste vigilant et j’essaie de rester performant avec mon club. Je fais mon boulot de mon côté. Si je suis appelé, tant mieux. Je me donnerai à fond !

Avec le Honduras, la Suisse et l'Equateur, vous avez hérité d'un groupe abordable. Êtes-vous ambitieux pour ce Mondial ?

Oui, il faut avoir des ambitions. On a envie de passer cette poule pour aller le plus loin possible. On saura après ces trois matchs si c’est un bon tirage. Mais je pense que c’est largement jouable. Si on est à notre meilleur niveau et qu’on arrive à faire des matchs comme contre l’Ukraine (3-0 en barrage retour), il n’y aura pas de problème.

Pensez-vous qu'un groupe est né après la victoire contre l'Ukraine en barrage retour ?

Oui, je pense parce qu’il y a eu plein de choses avant, pendant et après le match. Il s’est passé quelque chose entre nous. Par rapport aux supporters, on était focalisés sur ces matchs, mais c’est vrai qu’on sentait le désamour vis-à-vis de l’équipe de France après tout ce qu’il s’est passé ces dernières années. Ce n’était pas évident. Je pense qu’on a un peu renversé la vapeur. Maintenant, il faut confirmer pendant la Coupe du monde pour avoir tout le monde derrière nous.

Que serait, pour vous, une Coupe du monde réussie ?

Ce serait de la gagner, tout simplement ! (sourire). Il y aura de grandes nations. Notre objectif est d’aller le plus loin possible. Mais le meilleur scénario, c’est évidemment de la gagner. Honnêtement, quand on regarde notre équipe, on a nos chances. Mais c’est le cas de beaucoup de nations. Ça sera des matchs très difficiles. On verra…

Quel serait votre rêve pour ce Mondial ?

Une finale Brésil-France. Avec une revanche, parce qu’on s’est un peu fait humilier cet été (défaite 3-0 en match amical)…

Quels sont vos premiers souvenirs de Coupe du monde ?

J’avais suivi celle de 1994 aux Etats-Unis. J’aimais beaucoup le Brésil, avec Romario et Bebeto. Et celle qui m’a marqué, c’est forcément celle de 1998, avec la victoire au bout. La demie contre la Croatie était exceptionnelle, puis il y a eu cette finale face au Brésil. C’était extraordinaire. J’étais chez moi. On a fait la fête en famille. C’est un grand souvenir. Je m’en souviens comme si c’était hier.

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La rédaction