Deschamps : « Je ne vais pas vous dire que j’ai le sourire »

Didier Deschamps - -
Trois défaites quatre matches en 2013, inquiétant ?
« La stat est là. Je ne peux pas la changer. Je ne vais pas vous dire que j’ai le sourire. Je ne l’avais pas hier (mercredi), je ne l’ai pas aujourd’hui. Il faut aussi voir qui on rencontre. Il ne faut pas oublier qu’on a joué l’Allemagne (2-1) et l’Espagne (1-0) qui ont pris pas mal d’avance sur nous. Je ne vais pas dire qu’il y a des défaites logiques mais on ne peut pas avoir la prétention de dire qu’on est au niveau de ces deux équipes-là. L’Uruguay a une expérience qu’on n’a pas. »
Yoann Gourcuff isolé ?
« Sincèrement, je ne sais pas. J’ai eu l’écho qu’il était carrément à l’écart. Je n’ai pas fait attention. C’est une mauvaise impression. Je sais qu’à un moment, peut-être, ça a été le cas. Il est arrivé ici, il avait le sourire. Il est dans le groupe, ça se passe bien. Je n’ai pas fait attention spécialement à lui, s’il était à l’écart. Ce n’est pas un corps étranger. Ai-je des regrets sur son positionnement (sur le côté gauche ?) Non. Il avait certains repères avec son club. Je ne le condamnais pas avant, je ne vais pas le condamner maintenant non plus. Vous parlez de sa performance individuelle mais je sais très bien que je ne le mets pas en conditions idéales sur ce côté. Sur ce que je l’avais vu faire avec son club, il y prenait un certain plaisir aussi. Mais ça reste le jugement sur un match. »
Le Brésil, un avant-goût de Coupe du Monde ?
« On espère. C’est notre objectif. Il n’a pas changé. C’est déjà un plaisir et une fierté d’être là. La difficulté, c’est qu’on a une très bonne équipe devant nous. A un an de ce qui devrait être, je l’espère, notre destination, on arrive à avoir un peu de repères aussi, même si ce sera totalement différent. Faire un match amical et une Coupe du monde, ce n’est pas la même chose. »
France-Brésil, des bons souvenirs ?
« Oui, forcément, pour nous Français et pour moi. Un peu moins pour nos amis brésiliens. Au-delà de l’historique des rencontres franco-brésiliennes, c’est un pays de football. J’ai eu le temps de regarder les émissions de télé, c’est sans arrêt, 24h/24h. Ca respire le football, ça vit le football avec beaucoup de passion et de ferveur. J’ai vu le match qu’ils ont joué au Maracana contre l’Angleterre (2-2). Le stade était plein, avec beaucoup de soutien. Il y a ce côté passionné qui est agréable. »
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