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Digne : « Les Bleus, j’y vais même s’il faut couper les oranges ! »

Lucas Digne

Lucas Digne - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

EXCLU RMC SPORT. Symbole de la jeune génération française, le Parisien Lucas Digne rêve de participer à la Coupe du monde. A deux jours de la liste pour France – Pays-Bas, le champion du monde U20, déclare sa flamme aux Bleus.

Lucas Digne, vous étiez dans les tribunes du Stade de France pour France-Ukraine. Que vous reste-t-il de ce match ?

La qualification pour la Coupe du monde et l’ambiance dans le stade. C’est l’une des premières fois où on voyait tout le public français derrière son équipe. Je suis supporter de l’équipe de France. C’était vraiment beau. La soirée parfaite.

Le Brésil, ça représente quoi pour vous ?

C’est un objectif. Je ne vais pas vous mentir. C’est aussi un rêve car le Brésil est le pays du foot. Toutes les conditions sont réunies pour avoir une magnifique Coupe du monde. J’espère y participer.

Pensez-vous avoir les capacités pour réaliser ce rêve ?

Sans avoir la grosse tête, je pense que j’ai une carte à jouer. Je ne suis pas le décisionnaire. Je respecte les choix du sélectionneur.

L'équipe de France, cela vous évoque quoi ?

D’abord la finale de la Coupe du monde 1998. J’avais 5 ans. C’était magique. Il y a eu ensuite eu la Coupe du monde -20 ans (remportée par les Bleuets en 2013). C’est vraiment impressionnant de pouvoir représenter son pays. C’est quelque chose de grand à vivre.

Savez-vous ce qui se passera le 13 juillet 2014, un an jour pour jour après votre titre de champion du monde avec les -20 ans ?

(Il sourit) Oui je sais, il y a la finale de la Coupe du monde pour les A. C’est un signe, je le pense vraiment. Les A peuvent aller au bout. Pourquoi ? Parce que les gens les sous-estiment et qu’ils sont moins attendus. Et parce que le Brésil aura la pression. Les Bleus ont un groupe favorable (Honduras, Equateur, Suisse) qui leur permettra d’entrer dans la compétition petit à petit. Il y a tout pour aller au bout. On sera là-bas pour la gagner. On peut rêver.

Votre finale rêvée ?

France-Brésil. Ça peut-être un super match. Le Brésil joue à domicile et sera soutenu par son public.

Y a-t-il un joueur brésilien que vous aimez particulièrement ?

Oui, j’aimais beaucoup Ronaldo. A mon poste, j’aimais aussi Roberto Carlos bien sûr. C’était l’un des premiers latéraux modernes. Il n’avait pas peur de se projeter vers l’avant.

Au PSG, vous jouez aux côtés de Thiago Silva, le capitaine de la Seleçao...

Oui, mais ça ne chambre pas pour l’instant car rien n’est joué. On se charriera sans doute plus pendant la Coupe du monde. Pour l’instant, tout le monde est focalisé sur les objectifs du PSG.

Avec Florian Thauvin et Paul Pogba, vous faites partie des cadres de la nouvelle génération. Pensez-vous que vous devez être irréprochable ?

Oui. On est beaucoup regardé, notamment par les jeunes. On a besoin d’une image positive vis-à-vis d’eux.

Si Didier Deschamps vous appelle, vous vous sentez prêt à répondre à ses attentes ?

Bien sûr, même s’il faut couper les oranges ! J’y vais pour n’importe quoi, juste pour faire partie du bon wagon pour la Coupe du monde. Ce wagon, c’est le summum du foot et un rêve qui se concrétise.

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Propos recueillis par Mohamed Bouhafsi