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Domenech : « Je suis d’une sérénité à toute épreuve »

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Malgré l’énorme enjeu pour l’équipe de France et lui-même, samedi contre la Roumanie, Raymond Domenech assure ne pas ressentir de stress particulier. Du moins en apparence.

Raymond Domenech, où en est Franck Ribéry avant la rencontre face à la Roumanie ?
C’est sûr qu’il ne commencera pas. Après, à quel moment il peut entrer et qu’est-ce qu’il peut apporter dans ce temps là ? On aura le temps de voir. Pour le moment, le problème est d’utiliser les qualités du moment des uns et des autres. C’est ça le plus important.

Le manque de réalisme lors des précédentes rencontres vous inquiète-t-il ?
Quand on a une bonne dizaine d’occasions de but par match et qu’on tire entre 25 et 30 fois au but, ça veut dire que le jeu se construit et que l’animation est là. Il manque simplement un petit brin de réussite, qui va venir à un moment ou à un autre. On ne peut pas continuer à jouer avec cette qualité de jeu et de construction en ne marquant qu’un seul but à chaque fois. C’est ce pourcentage qui est à améliorer. On doit être à 1% en ce moment et si on est seulement à 10%, ce sera déjà pas mal.

A quel accueil vous attendez-vous samedi au Stade de France ?
Un accueil de supporters qui ont envie que l’équipe de France se qualifie pour la Coupe du monde. Il va falloir être derrière l’équipe pendant une heure et demie parce que la rencontre ne sera pas facile. Il faudra s’arracher jusqu’au bout pour gagner ce match. J’attends et j’espère un soutien du public envers son équipe.

Comment pouvez-vous rassurer les supporters inquiets ?
Ce n’est pas moi qui vais les rassurer mais plutôt les joueurs sur le terrain. Je peux vous dire ce que je veux mais ce sont les faits qui comptent, et uniquement les faits.

Comment vous abordez ce match personnellement ?
Ça fait maintenant quelques matches que je fais avec des situations stressantes. On peut appeler ça de la sérénité ou l’habitude du stress, c’est comme on veut. Mais rien n’a changé depuis quelques années. On a vécu 80% de nos matches dans cette situation. Je suis d’une sérénité à toute épreuve. Ou alors mon stress est bien dissimulé derrière l’habitude.

Comment vous voyez ce match contre la Roumanie ?
Il y a aura une équipe en face qui aura envie de faire quelque chose, ça on en est sûr. Elle a prouvé qu’elle avait des qualités et qu’elle était capable de nous poser des problèmes. On ne s’attend pas à un match facile. Les deux équipes jouent gros, comme nous. Que le meilleur gagne.

Le but aujourd'hui est-il d'ores et déjà de se qualifier pour les barrages ?
C’est minimaliste comme ambition. On n’a qu’une envie, c’est de se qualifier directement. Après, on verra les moyens par lesquels on y accédera. S’il y a des étapes et qu’elles permettent d’accéder à des podiums avant d’arriver, peut-être. Mais ce n’est pas l’objectif. L’ambition est de se qualifier et d’aller le plus loin possible.

La rédaction