Domenech : « La vérité sera au bout »

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Raymond Domenech, cette seconde confrontation contre la Lituanie a été plus compliquée que celle de samedi à Kaunas (victoire 1-0)…
Oui, mais c’était prévisible. Ceux qui nous suivent depuis longtemps savent que les matches contre la Lituanie sont toujours très longs à se dessiner. On savait que cela allait être plus compliqué qu’au match aller, car l’adversaire était d’abord là pour ne pas prendre de but. L’essentiel est qu’on ait pris les six points sur les deux matches.
Comme samedi dernier, c’est Franck Ribéry qui a été le sauveur des Bleus…
Je ne veux pas dire sauveur. Mais on ne va pas se plaindre quand les grands joueurs prennent leurs responsabilités et sont performants. Franck (Ribéry) apporte quelque chose, tant mieux ! Il y a toujours eu dans toutes les grandes générations de grands joueurs, sinon on n’a pas une grande équipe. Je lui ai d’ailleurs dit : "C’est moi qui t’ai fait commencer, et je vais m’accrocher pour voir ton dernier match." (Sourire)
Avec ce double succès, l’équipe de France repasse devant la Lituanie mais n’est que deuxième du groupe, à deux points de la Serbie…
Ce qui compte, c'est le classement final. Pour le moment, on n’a pas rencontré les mêmes équipes, donc on ne peut pas comparer. On a battu la Serbie chez nous, mais on doit aller jouer là-bas quatre jours après la Roumanie, alors que eux n’auront pas joué. Ce n’est peut-être pas les meilleures conditions mais bon… La vérité sera au bout.