Domenech parti pour rester

Le sélectionneur français ne devrait pas être débarqué par le conseil fédéral vendredi - -
Raymond Domenech peut dormir tranquille. Sauf revirement, son poste de sélectionneur national n’est pas menacé. Et il ne le sera pas plus ce vendredi devant le Conseil Fédéral. Le « gouvernement » de la Fédération ne devrait pas soumettre au vote la question de l’avenir de Domenech à la tête des Bleus. Débarquer le sélectionneur maintenant ne serait pas jugé opportun par les membres du Conseil. Ne serait-ce parce qu’une solution de rechange serait incertaine : « Blanc, par exemple, serait-il disponible aujourd'hui ? », se demande une bonne partie du Board de la FFF.
Même son de cloche chez Jean-Louis Valentin, le directeur général adjoint de la fédération : « Le président de la FFF (Jean-Pierre Escalettes, ndlr) considère qu’un tel débat serait inopportun et contre-productif à la fois pour la fédération et l’équipe de France ». Le dossier des Bleus ne sera évoqué que pour les matches de préparation et le lieu du stage d'avant Coupe du monde. Il semble acquis aux yeux du Conseil Fédéral que Raymond Domenech quittera son poste après le Mondial 2010.
En revanche, les déclarations de Guy Chambily seront évoquées. Le doyen (77 ans) du Conseil Fédéral avait appelé mardi, dans les colonnes de nos confrères de France Football, à un vote pour le départ de Raymond Domenech. Joint par RMC Sport, Jean-Marie Lawniczak, l’un de ses membres, a indiqué que ses propos seront discutés vendredi : « On va lui demander quelles sont ses motivations. Ce qu’il dit semble un peu anormal. » Pour Lawniczak, Guy Chambily instrumentalise la question du départ de Domenech : « Il peut s’exprimer devant le Conseil Fédéral, dire qu’il n’est pas d’accord et qu’il faut changer (de sélectionneur). Ça, on le conçoit. Mais qu’il utilise la presse soit pour faire pression sur nous ou pour des besoins personnels de publicité... Cette démarche me paraît un petit peu anormale. »