Espagne-France : la « supériorité » des Bleus à l’honneur

Au lendemain du nul arraché dans les arrêts de jeu par les Bleus face à l’Espagne, la presse ibérique est unanime. Non seulement la France a pris le dessus sur la Roja en seconde période, mais le but de Menez refusé pour hors-jeu était bel et bien valable.

Une Espagne qui « remporte la punition » (AS), « paye ses erreurs » (El Mundo Deportivo) ou qui « joue avec le feu » (Sport)… Au lendemain du match nul de l’équipe de France en Espagne (1-1) en match de qualification pour le Mondial 2014, les quotidiens sportifs ibériques pointaient en priorité du doigt les largesses espagnoles coupables d’avoir remis les joueurs de Didier Deschamps sur les bons rails.

Des faiblesses que Marca liste en trois points : la solitude de Xabi Alonso au milieu de terrain, l’entrée de Juanfran à la place d’Arbeloa et la mauvaise forme de Fabregas, auteur d’un match très moyen et qui a vu son penalty détourné par Lloris (42e).

Mais tous s’accordent à dire que la France a « mérité l’égalisation » (AS), Giroud « gâchant la fête espagnole » dans le temps additionnel (Sport). « Les hommes de Deschamps ont été supérieurs et ambitieux, ont mis les lacunes espagnoles à profit et ont fini par prendre l’avantage dans la lutte pour le classement final des qualifications du Mondial 2014 », écrit ainsi Marca.

Valbuena cité en exemple

Le coaching du technicien tricolore, personnifié par l’entrée en jeu de Valbuena, « hyperactif » pour AS et auteur de « beaucoup de dégâts » selon El Mundo Deportivo, est également mis à l’honneur. Idem lors de la sortie de Benzema, remplacé pour le salvateur Olivier Giroud. « Un remplacement dont personne ne pouvait imaginer qu’il serait décisif », souligne Sport.

A noter également l’unanimité des titres espagnols pour affirmer que le but de Ménez refusé pour hors-jeu, était bel et bien valable. Images à l’appui pour AS et Marca.

Prévu le 26 mars prochain, le match retour à Paris sera donc « déterminant ». Mais comme l’écrit El Mundo Deportivo, « le chemin est encore long avant de jouer cette rencontre… »

Nicolas Fillon