
France-Géorgie : Attention à la marche

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Les Bleus n’ont jamais perdu face à la Géorgie. Mieux, ils ont toujours gagné. Après deux oppositions victorieuses lors de la campagne éliminatoire de l’Euro 2008, l’équipe de France serait bien inspirée de rééditer cette performance, ce soir, au Stade de France. La qualification, directe ou indirecte, pour la Coupe du monde 2014 au Brésil passe par un succès face à la 69e nation au classement FIFA. Trois points capitaux qui pourraient permettre aux joueurs de Didier Deschamps d’aborder l’énorme choc contre l’Espagne, mardi au SDF. Des Bleus actuellement en tête du groupe I avec le même nombre de points que les champions du monde (si ces derniers dominent la Finlande vendredi à Gijon).
Mais attention, la mission des Bleus ne s’annonce pas aisée. En septembre, malgré une courte victoire (1-0), les partenaires d’Iniesta n’avaient pas survolé les débats en Géorgie. « Ça avait été vraiment dur, se souvient Vincente Del Bosque, le sélectionneur espagnol. Ils avaient mis dix joueurs derrière. Ils ne laissaient aucun espace et étaient tous derrière le ballon. Nous avions beaucoup souffert et nous avions dû attendre les dernières minutes pour pouvoir nous imposer là-bas. »
Giroud et Benzema ont-ils la clé ?
Les Bleus sont donc prévenus. « La Géorgie viendra en France pour défendre, anticipe Olivier Giroud. Il ne faudra pas s’attendre à ce qu’on marque quatre ou cinq buts. » Pour l’attaquant d’Arsenal, comme pour Karim Benzema, muet avec le maillot bleu depuis neuf mois, il faudra pourtant faire trembler les filets. La clé de cette rencontre viendra sans doute de leur probable association. « Ils sont capables de très bien s’entendre, et leur rôle sera très important contre une équipe regroupée comme la Géorgie », confirme Mathieu Valbuena qui souhaite, lui aussi, marquer davantage en sélection.
Vaincre la Géorgie sans penser à l’Espagne, miser sur l’insouciance et la fraîcheur du duo Varane-Pogba novice à ce niveau, oublier l’Allemagne (défaite 2-1 en février), se souvenir de l’Italie (victoire 2-1) : il y a de bonnes raisons de croire en la victoire des Bleus. Et de rêver jusqu’à mardi.