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Gomis : « Je sais que Blanc pense à moi »

Bafétimbi Gomis

Bafétimbi Gomis - -

Déçu de ne pas être sélectionné par Laurent Blanc pour les prochains matches de l’équipe de France, l'attaquant de l'OL n'entend pas baisser les bras. Auteur d'un bon début de saison, le buteur rhodanien a de l'ambition. Et ne s'en cache pas.

Bafétimbi, pensez-vous toujours à l'équipe de France ?

J’y pense. Ça fait partie de mon ambition. Je n’ai pas eu la chance d’être appelé cette fois. A moi de travailler et de continuer comme ça afin de bouleverser la hiérarchie. La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Je n’ai jamais eu pour habitude de contester les choix du sélectionneur. Je sais qu’il pense à moi. Il m’a souvent présélectionné dans ces listes. A moi de repousser mes limites. Quand on a gouté à l’équipe de France, on a vraiment envie d’y retourner.

A l'image de l'OL, vous réalisez un bon début de saison…

Oui, j’appartiens à un collectif qui fonctionne plutôt bien dans ce mois d’août. C’est de bon augure pour la suite.

Vous semblez avoir enfin trouvé vos repères aux côtés de Lisandro Lopez…

De par nos caractéristiques physiques, on est très complémentaires. On a une réelle envie de jouer ensemble. On se trouve bien. Nos coéquipiers nous facilitent aussi la tâche. Ils font beaucoup d’efforts pour nous. Ça nous permet de nous économiser et de placer nos attaques.

Êtes-vous inquiet par sa blessure à la cheville ?

C’est un vrai handicap pour nous. Il était revenu très en forme. Le fait que le coach lui donne le brassard, ça lui a donné pas mal de responsabilités. Il a parfaitement assumé. Malheureusement, il a connu ce petit pépin physique. C’est une grosse perte pour l’OL mais aussi pour les spectateurs qui suivent la Ligue 1.

« On a un groupe pour aller au bout »

En son absence, êtes-vous prêt à évoluer seul en pointe ?

Je pense que l’effectif est assez fourni pour modifier la composition d’équipe. Jimmy Briand peut prendre ce rôle d’attaquant et marquer des buts. Il en est capable. Il y aussi des jeunes qui poussent comme Lacazette ou Belfodil. On l’a vu à la Coupe du monde des moins de 20 ans. Ce sont des joueurs en devenir. Après, c’est vrai que lorsque je joue avec Lisandro, ça me libère des espaces. Pour une défense, c’est toujours plus dur de charger deux joueurs.

Pourriez-vous hériter du capitanat après les blessures de Cris et Lisandro ?

Ce n’est pas une question de brassard. Tout le monde a sa part de responsabilité. Le coach nous responsabilise beaucoup. Ça commence à faire pas mal de temps que je joue en L1 et que j’appartiens à ce groupe. Je parle et de je dis ce que je pense. Tout le monde est dans cet état d’esprit. C’est le plus important.

Que pensez-vous du nouveau PSG ?

Je pense que c’est un des favoris avec Lille, Marseille et nous. On a les moyens de prétendre à être dans la course au titre. Notre effectif n’a pas trop bougé. On a de la qualité. On va récupérer nos joueurs blessés. On a un groupe armé pour aller au bout. Mais ça va se jouer à des détails, notamment les blessures et les états de forme des joueurs. Concernant le PSG, ils ont un bon effectif, du talent et un bon état d’esprit. C’est bien. Je leur souhaite le meilleur. Mais ce n’est pas les investissements qui font gagner. Il faut que le groupe adhère et tire dans le même sens. C’est dur de faire cohabiter des stars avec leurs personnalités et leurs caractères.