Gourcuff : « On fera les calculs après »

Malgré la déception née du match nul contre la Roumanie (1-1), le meneur de jeu bordelais de l’équipe de France entend bien ramener trois points du déplacement en Serbie mercredi, une équipe contre laquelle il s’était révélé l’an passé.

Yoann, pensez-vous déjà aux barrages ?
Non. Je préfère penser au match de mercredi face à la Serbie. Je ne veux pas calculer. On va se préparer physiquement et psychologiquement. Nous voulons ramener le meilleur résultat possible de ce déplacement. Ce sera difficile car nous aurons de bons joueurs en face de nous. Il y aura aussi une grosse ambiance dans le stade. On fera les calculs après.

Que craignez-vous de la Serbie ?
Il faudra se méfier des coups de pied arrêtés. Les Serbes ont d’excellents joueurs de tête. Ils inscrivent beaucoup de leurs buts sur corners ou coups francs. Nous devrons donc faire un minimum de fautes. Il est aussi important de bien défendre, de former un bloc équipe car la Serbie est une formation qui aime jouer au football. La plupart des joueurs évoluent dans les plus grands clubs européens. Ce n’est pas une surprise de les voir aussi compétitifs.

Le match aller (2-1) au stade de France avait été celui de votre avènement…
C’est en effet un très bon souvenir. Il s’agissait de ma première titularisation avec les Bleus. Ça avait été un moment très intense. On avait fait un très gros match au niveau du jeu et on avait gagné. C’était une très belle soirée. J’espère qu’on arrivera à rééditer cette performance mercredi avec un résultat positif à la clé.

Pourriez-vous devenir milieu de terrain relayeur derrière quatre joueurs offensifs ?
Avec Bordeaux, il m’arrive de jouer plus bas. Je suis très content d’être en équipe de France. Je ne revendique rien. C’est à moi de m’adapter au système et aux qualités de mes coéquipiers. Je suis polyvalent.

Jérôme Sillon et Loïc Briley