Govou : « J’aime bien me faire siffler »

Le Lyonnais dit aimer les grosses ambiances hostiles où il se fait siffler. Maso Govou ? - -
Sidney, comment vivez-vous cette pression ?
Ça a tendance à me transcender. J’adore les grands stades hostiles à l’extérieur. Sans faire de généralité, puisque ça ne s’est pas toujours bien passé pour moi, je me sens à l’aise. J’aime bien me faire siffler. Je ne suis pourtant pas masochiste…
Comment vivez-vous cette période à titre personnel, après avoir défrayé la chronique la semaine dernière, quelques heures avant le choc contre l’OM (5-5), avec votre cuite ?
Ce qui s’est passé en club reste dans le club. Maintenant, je suis en équipe de France, je me prépare comme si j’allais jouer même si je ne joue pas. Dans l’état d’esprit, je suis à 100%.
Vous revenez de loin quand même…
Je doute rarement, même quand je suis moins bien, j’ai tendance à dire qu’il y aura toujours meilleur après. Quand je suis bien, je ne me repose pas sur mes lauriers. Je me prépare toujours de la même façon.
Le fait d’avoir été gravement blessé vous fait-il voir le foot différemment ?
Avoir connu une grosse blessure change pas mal de choses dans l’approche des matches et du foot. Je joue plus libéré, même si je n’ai jamais été vraiment tendu. On sait qu’on vit quelque chose de magnifique et que ça peut s’arrêter vite.
Comment sentez-vous Hugo Lloris ?
Je le sens très bien. Il a pris cinq buts, le match était fou. Ce n’est pas parce qu’ils (Lloris et Mandanda) ont pris cinq buts chacun, que ça change quoique ce soit. C’est un très grand gardien. Il nous gagné des points, il nous en gagnera encore beaucoup. Il sera très performant.