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Grenier : « J’ai faim de jeu et de victoires »

Clément Grenier

Clément Grenier - -

Victime en mars d’un staphylocoque, qui a fait planer un doute sur la suite de sa carrière, Clément Grenier fait partie des 23 Bleus retenus pour le Mondial. A peine revenu sur les terrains, le Lyonnais se sent prêt à briller au Brésil.

Clément, étiez-vous très tendu lors de l'annonce de la liste des Didier Deschamps ?

Oui, bien sûr. Mais j’ai suivi ça en famille et c’était un bon moment à vivre. Le journal a été long… Une fois la liste donnée, j’étais vraiment soulagé. Je suis un homme heureux ce soir.

Votre fin de saison a été compliquée à cause de pépins physiques. Où en êtes-vous actuellement ?

Je me sens bien. C’est vrai que ça a été difficile psychologiquement et physiquement pour moi. C’est toujours compliqué de revenir après un staphylocoque. Mais je me suis toujours donné à fond et j’y ai toujours cru. J’ai fait le maximum pour revenir et je me sens plutôt bien aujourd’hui. C’est une grande satisfaction. Je vais continuer à bien me soigner et à bien travailler au quotidien pour ne pas rechuter.

« Tout ça est derrière moi »

Vous avez peu joué ces dernières semaines. Malgré votre présence dans les 23, avez-vous l'impression de jouer votre place sur les premiers jours ?

Je n’en ai aucune idée. Je n’ai encore discuté avec personne. Je fais le maximum pour prendre soin de moi, de mon corps et être au top. Aujourd’hui, je pense que tout ça est derrière moi et je ne pense pas à ce qu’il s’est passé. Je savoure le moment présent avec ma famille.

Vous disiez il y a quelque temps que vous avez craint de ne pas remarcher et vous allez finalement disputer la Coupe du monde dans un mois. Cela doit être très fort en termes d

Bien sûr. Le terrain et le ballon m’ont beaucoup manqué pendant ces deux mois. Je suis très content de pouvoir rejouer et d’être à 100% de ma condition. J’ai faim de jeu, de victoires et de prendre du plaisir sur le terrain. Je sais qu’on peut passer du plus bas au plus haut en quelques mois. Je n’ai plus rien à calculer.

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La rédaction