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Henry : « Il faut aller au combat »

Le buteur de la France balaie la polémique. Absent contre les Féroé, il sera bel et bien présent face à la Roumanie et donnera le maximum pour permettre aux Bleus de l'emporter samedi soir

Le buteur de la France balaie la polémique. Absent contre les Féroé, il sera bel et bien présent face à la Roumanie et donnera le maximum pour permettre aux Bleus de l'emporter samedi soir - -

Le buteur des Bleus ne craint pas la pression du match face à la Roumanie. Absent contre les Iles Féroé, l’attaquant du FC Barcelone reste persuadé qu’en cas de bonne performance, la France pourra se réconcilier avec son public.

Thierry Henry, à quel accueil vous attendez-vous de la part du public du stade de France samedi soir ?
Ça passe d’abord par nous. Si on met de l’allant et qu’on joue bien, le stade sera avec nous. Si maintenant, on a un peu de mal à trouver la faille comme face à la Lituanie… les gens ont plus envie de nous voir réussir. C’est ce qui fait que de temps en temps, il y a cette sorte de frustration. Si demain, on fait ce qu’il faut sur le terrain, le stade s’enflammera, sinon, ce sera beaucoup plus difficile.

Qu’en est-il aujourd’hui de la polémique autour de votre blessure et de votre absence lors du match face aux Iles Féroé ?
Ça m’a fait rire. Si certaines personnes me connaissent un peu, elles devraient savoir qu’il ne devrait pas y avoir de doute. Je vous l’ai dit un million de fois et je vous le répète : j’ai joué en équipe de France, à Barcelone, à Arsenal vingt mille fois en étant pas bien. Des fois, c’est passé. Des fois, ça n’est pas passé. Donc voilà… Il n’y a pas de problèmes. On ne va pas faire un cas Henry. J’ai déjà joué des matches, notamment en Irlande, où j’étais largement moins bien que là. Pourtant j’ai marqué, les gens étaient contents et je n’étais pas satisfait de mon match. Mais voilà, de temps en temps il faut aller au combat.

Etes-vous tendu avant ce match ?
La pression est là. Dernièrement, le match des Féroé, c’était de la pression. Il y en avait aussi en Autriche. La pression, elle est toujours là et c’est bien. On en a besoin pour avancer et essayer de donner le maximum. Maintenant, c’est vrai que c’est toujours bien d’être à Clairefontaine, de ne pas entendre ce qui se dit même s’il y a toujours quelqu’un pour te tenir informé de ce qui se passe. On est assez bien ici pour ça, pour pouvoir préparer ces deux matches.

Vous êtes inquiet pour la qualification ?
J’aurais préféré être dans une meilleure situation. D’un autre côté, on a encore, quelque part, notre destin entre les mains. Avant même de parler du match contre la Serbie, il faut essayer de prendre absolument les trois points face à la Roumanie pour pouvoir penser à viser cette première place.

Un petit mot pour finir… Vous avez rencontré Rama Yade, la Secrétaire d’Etat chargé des Sports. On vous a vu parler de foot avec elle mais que vous a-t-elle dit sur ce sujet ?
Qu’elle était devenue fan de foot après la Coupe du Monde 1990. Il n’y a pas beaucoup de joueurs qui l’ont vu celle-là mais je l’ai vu. Donc, on a pu en parler un peu. On a également parlé de tout et de rien, de football, de vie. Elle est venue nous souhaiter bonne chance. J’espère que ça va nous réussir. C’est quelqu’un de très abordable.

La rédaction - Fabien Lefort