Henry : « Si on n’est pas motivé là, ce n’est pas la peine d’y aller »

C’est un capitaine de l’équipe de France, sans grande passion, qui s’est présenté à la dernière conférence de presse avant le choc contre l’Irlande, samedi soir (21h).

Thierry, que vous inspire l’ambiance électrique qui vous attend à Croke Park ?
On connaît l’histoire de ce stade, on nous avait dit la même chose en Serbie, ce sera un match de foot, il faudra bien le jouer, il y aura beaucoup de bruit.

A quel type de match vous attendez-vous ?
Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je ne veux pas trop parler avant. C’est juste que ça va être dur de gagner. On l’a fait une fois, il faudra le refaire.

Quel type de résultat espérez-vous ? 0-0 serait-il un bon résultat ?
Il n’y a pas de bon résultat. On va simplement tout donner. On ne va pas calculer.

La Coupe du monde commence-t-elle samedi à Dublin ?
Oui et non. La Coupe du monde à commencé contre l’Autriche (3-1). Avant d’y aller, il va falloir passer par là. C’est comme la Ligue des champions.

Quelle sera la clé du match ?
Si on savait, ce serait super. On a joué l’Irlande en 2005, mais leur équipe à changé, la nôtre également. On saura mieux après.

Quels seront vos derniers mots avant de rentrer sur le terrain ?
Il n’y a pas besoin de parler. C’est un grand match, voire deux à l’arrivée. Si on n’est pas motivé là, ce n’est pas la peine d’y aller.

Aucun joueur n’a jamais participé à quatre Coupes du monde d’affilée. Si vous y parvenez, est-ce que ce sera quelque chose d’important à vos yeux ?
Non, ce sera accessoire. L’important, c’est la qualification. On sait tous combien c’est dur de ne pas en être.

La rédaction - Fabien Lefort et Loïc Briley