Italie-France : Deschamps : « Fier de leur état d’esprit »

Didier Deschamps - -
Didier, comment jugez-vous ce succès ?
Ce résultat est important, on vient de faire match nul en Espagne (1-1) et on gagne en Italie (2-1), qui est vice-championne d’Europe. Ce n’est pas rien. On a eu une vingtaine de minutes très timides. On manquait d’agressivité et l’Italie était beaucoup plus mobile. Il a fallu qu’on prenne ce but pour se mettre dans la configuration que j’attendais. C’était plus ouvert en deuxième mi-temps. Je suis très content des joueurs, de l’attitude, de ceux qui ont joué ou qui sont entrés et qui ont fait la différence. C’est une très bonne chose pour notre dernier match de l’année civile.
Qu’avez-vous pensé de l’association Sakho-Koscielny en défense centrale ?
Ce n’est que leur troisième match ensemble. Je les ai trouvés solides. Ils communiquent mais il faudra encore du temps. Plus ils enchaîneront de matches ensemble, plus les automatismes seront faciles à trouver. Sur la fin de match, où il y a eu beaucoup de duels, ce sont deux joueurs qui sont très utiles car ils aiment ça.
Quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois ?
Déjà ce soir (mercredi) le bilan ? Je donne le mérite de ces bons résultats aux joueurs. Ce sont les acteurs, nous sommes simplement là avec le staff pour tirer tout le monde vers le haut. Ces six mois n’ont pas été parfaits, mais on a pris sept points sur neuf en qualifications (du Mondial 2014) avec ce match nul en Espagne. Avec ce match-là, on peut dire qu’il y a une bonne base sur laquelle travailler. Je suis fier de voir la mentalité et l’état d’esprit.
Sentez-vous que le groupe est formé désormais ?
On a un groupe qui est là depuis le mois d’août. A partir du moment où les joueurs me donnent satisfaction… Ceux qui ont joué en Espagne et ici ce soir ont évidemment un coup d’avance. Mais la porte n’est jamais fermée. Il peut y avoir des blessures, il y a des joueurs absents aussi. J’attache de l’importance à la notion de groupe, il faut qu’il y ait un noyau dur qui se dégage. Cependant, on ne peut jamais savoir où ils en seront dans trois mois.