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L'autre visage de Raphaël Varane, entrepreneur en dehors du foot

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Champion du monde en 2018 et finaliste du Mondial 2022 au Qatar, Raphaël Varane a décidé de prendre sa retraite internationale à seulement 29 ans. Un choix qui va lui permettre de se concentrer sur son club... et ses activités hors terrain.

Il a pris le temps de la réflexion. Puis la décision s’est imposée à ses yeux. Après 93 sélections, une décennie de bons et loyaux services, et le Graal ultime décroché en 2018, Raphaël Varane a fait le choix de dire stop aux Bleus. Ce qui peut surprendre, à moins de 30 ans, mais le défenseur de Manchester United n’a pas voulu tirer la ligne.

"Représenter notre magnifique pays pendant une décennie a été l’un des plus grands honneurs de ma vie, a-t-il écrit ce jeudi. A chaque fois que j’ai porté ce maillot bleu si spécial, j’ai ressenti une immense fierté. Le devoir de tout donner, de jouer avec mon cœur et de gagner à chaque fois qu’on entrait sur le terrain. Cela fait plusieurs mois que j’y réfléchis et j’ai décidé que c’était le bon moment pour moi de prendre ma retraite internationale." Et de laisser la place à la "nouvelle génération".

"J'ai vraiment envie de m'impliquer"

Il va donc pouvoir se concentrer sur son club… et sur ses activités en dehors des terrains. A l’image de son ancien coéquipier chez les Bleus Blaise Matuidi, qui s’est lancé à fond dans l'entrepreneuriat, Varane pourrait vite devenir un business man reconnu. Le journal Les Echos rapporte ainsi qu’il a investi dans Kobi, une start-up lancée à Lens, là où a été formé le champion du monde, et qui vient de lever trois millions d'euros. Son objectif : faciliter l’accès au sport et à sa pratique pour les particuliers grâce à des partenariats commerciaux.

"Je reçois beaucoup de propositions de projets. Celui-ci est vite monté en haut de la pile. Le sport est l'un des piliers de la société. Il ne faut pas qu'il passe au second plan. Le rendre plus accessible est un gros enjeu car on sait que c'est très important pour la santé physique et mentale. (...) Je ne veux pas juste mettre des billes dans la boîte et revenir dans dix ans pour voir ce qu'il s'est passé. J'ai vraiment envie de m'impliquer dans le projet pour le faire connaître, partager mon expérience de sportif et faire progresser les salariés", explique le joueur auprès des Echos.

Il a en plus investi dans Kinvent, une application destinée aux kinésithérapeutes et aux préparateurs physiques pour évaluer les progrès de leurs patients.

RR