La FFF n’a toujours pas de réponse de Blanc

Priorité numéro un des responsables fédéraux au poste de sélectionneur, Laurent Blanc n’a toujours pas donné de réponse. En cas de refus, la FFF réfléchit à une solution interne : le ticket Mombaerts-Boghossian

La succession de Raymond Domenech continue d’agiter la FFF. Laurent Blanc demeure la priorité numéro un des responsables fédéraux. L’entraîneur bordelais s’est entretenu avec Jean Pierre Escalettes, Noël Le Graët et enfin Gérard Houllier. Mais le Président n’a toujours pas donné de réponse. Selon nos informations, le technicien bordelais ne sait pas encore quelle suite il compte donner à sa carrière. Il est toujours dans une phase de réflexion et entend se donner jusqu’à la fin du mois d’avril voire début mai avant de trancher sur son avenir.

En tout cas, devenir sélectionneur national l’intéresse. Mais prudent, il a demandé des garanties à la Fédération. Il veut notamment travailler avec son fidèle adjoint, Jean-Louis Gasset. Par ailleurs, lui qui émerge à deux millions bruts annuels environ à Bordeaux n’entend pas baisser ses émoluments. Domenech perçoit actuellement 50 000 euros brut mensuels hors primes. Pour Blanc, les dirigeants français sont prêts à faire cet effort financier.

Le dossier est pour le moment en stand-by. Du coup, la FFF est bien forcée à réfléchir à une autre solution en cas de réponse négative. Selon nos informations, c’est vers une solution interne que les responsables fédéraux se tourneraient. L’actuel DTN Gérard Houllier a refusé… pour l’instant. Mais une autre piste se trame. Elle mène à un proche de Houllier : Erick Mombaerts, actuel sélectionneur des espoirs. L’idée serait de l’associer à Alain Boghossian. C’est une option envisagée avec beaucoup d’intérêt.

Aucun autre technicien extérieur, de Deschamps à Le Guen en passant par Giresse et Tigana, n’arrive à réunir un consensus sur son nom. A la FFF, tout le monde espère une réponse positive de Blanc pour s’éviter ainsi une nouvelle querelle intestine...

La rédaction - M.B. et J.R.