Le dossier des binationaux embarrasse toujours la FFF

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L’affaire qui avait ébranlé la maison FFF en mai dernier n’est pas encore qu’un mauvais souvenir. Si l’idée très controversée d’imposer des quotas de joueurs binationaux dans les pôles de formation a vite été abandonnée, le problème pointé à l’époque par Laurent Blanc demeure, lui, toujours d’actualité. Certains joueurs qui composent les équipes de France de jeunes – et non des moindres - s’interrogent sur l’identité de la sélection nationale dont ils choisiront de défendre les couleurs plus tard. Un choix irréversible qui se joue entre la France et leur pays d’origine. C’est le cas pour trois cadres d’Érick Mombaerts chez les Espoirs : le Rennais Yacine Brahimi (22 ans) et le Stéphanois Faouzi Ghoulam (21 ans), tous deux suivis avec la plus grande attention par l’Algérie de Vahid Halilhodzic, ainsi qu’un autre vert, Josuha Guilavogui (21 ans).
Le prometteur milieu défensif stéphanois est régulièrement sondé par le sélectionneur guinéen Michel Dessuyer, et avoue qu’il ne sait toujours pas de quoi son avenir international sera fait. « Ce n’est pas facile de choisir parce que quand le sélectionneur des A vous appelle, ce n’est pas rien, concède le jeune homme. C’est même gratifiant ! Pour ma part, je reste avec les Espoirs (il en est le capitaine, nldr) jusqu’à l’Euro 2013 et nous verrons après ce beau tournoi ».
Sagnol : « ce qui doit les motiver, c’est l'amour du maillot bleu »
Face à cette vaguelette de départs potentiels, Willy Sagnol s’est clairement positionné. Pas question pour le directeur des sélections de jeunes à la FFF de lancer une opération séduction auprès des concernés. « Il n’y a pas à les motiver ! Ce qui doit les motiver, c’est l’amour du maillot bleu, s’insurge l’ancien international. Je n’ai pas à essayer de les convaincre. Soit ils ont l’amour de ce maillot, soit ils ne l’ont pas...c’est aussi simple que cela ». Voilà qui a le mérite d’être clair…