Le Maracana fait fantasmer les Bleus

L’équipe de France affronte l’Equateur ce mercredi (22h) pour une place en huitièmes de finale du Mondial. Une rencontre qui se déroule dans un stade mythique, le Maracaña de Rio, dont les Bleus rêvent déjà de fouler la pelouse.

30 juin 1977. Le jour où la jeune équipe de France de Michel Hidalgo a écrit la première page de sa légende. Menés 0-2, les Bleus remontent leur retard grâce à un sombrero de Didier Six et un coup de tête de Marius Trésor dans un Maracaña ébahi. Trente-sept ans plus tard, l’équipe de France fera à nouveau son entrée dans le temple du football brésilien. Raphaël Varane n’a pas connu la seule visite des Bleus ici mais il mesure la grandeur de l’évènement. « C’est un nom qui résonne, un stade mythique donc forcément ça nous parle, raconte le défenseur central français. On a beau jouer dans des gros stades européens, le Maracaña, ça reste la Maracaña. C’est un stade un peu particulier que l’on va le découvrir. On va voir cette enceinte et c’est vrai que le dernier but marqué par un Français, c’était il y a pas mal d’années, donc on espère qu’il y en aura d’autres. »

Une occasion souvent unique dans une carrière. Qui peut faire des envieux... « Quand il y a eu le tirage au sort, j'ai reçu plein de messages de Brésiliens, comme De Melo, Henrique ou Fernando, qui me disaient : « tu ne réalises pas, c'est le rêve de tous les Brésiliens d'aller jouer au Maracaña ! », donc on est conscient que c'est quelque chose d'énorme », raconte amusé Rio Mavuba qui mesure la grandeur de l’évènement. « Le stade Maracaña, je pense que tout joueur rêverait de jouer là-bas. C'est un stade qui contenait au moins 200 000 places il y a de nombreuses années mais ça reste un stade mythique », complète Mathieu Valbuena, féru de l’histoire de son sport.

« Un rêve de gosse »

Même si l’enjeu de la rencontre existe pour les Bleus, il faudrait un concours de circonstances pour assister à une élimination prématurée des hommes de Didier Deschamps. L’occasion donc de prendre un peu plus de plaisir qu’à l’accoutumée. « Il va falloir en profiter », confie Antoine Griezmann, qui espère lui aussi débuter le match dans ce cadre mythique.

« C'est quelque part un rêve de gosse, ajoute émerveillé Olivier Giroud. Jouer une Coupe du monde au Brésil, c'est déjà énorme. Alors, pouvoir jouer dans ce Maracaña rénové, c'est extraordinaire ! C'est un stade qui va sentir les grands moments, les grands joueurs qui ont foulé cette pelouse et qui ont joué dans ce stade. Ce sera un honneur de pouvoir ajouter son nom à toute la panoplie des joueurs qui ont pu y jouer. » Et pourquoi pas y revenir le 13 juillet, pour la grande finale…

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Adrien Debargue