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Les Bleues ont toujours la cote

Sonia Bompastor

Sonia Bompastor - -

Demi-finaliste de la dernière Coupe du monde en Allemagne en juillet dernier, l'équipe de France féminine avait suscité un fort engouement du public français. Avant d’affronter la Pologne en amical ce mercredi à Lens, les Bleues sont allées, avec sourire et bonne humeur, à la rencontre de leur public. Ambiance.

Un tourbillon médiatique, des audiences records, une popularité grandissante : cet été, le football féminin français a connu une croissance aussi soudaine qu’inattendue. Et visiblement, le soufflet n’est pas retombé. Présentes à Lens, où elles affronteront la Pologne ce mercredi au stade Félix Bollaert, les Bleues se sont prêtées au jeu de la séance de dédicaces et de photos au modeste bar « Le Gallia ». Arrivées en bus, les dernières demi-finalistes du Mondial allemand sont descendues sous les applaudissements des 300 personnes présentes et protégées par un cordon de policier superflu au vu de la cote de sympathie de cette équipe auprès du public. « C’est agréable pour nous de pouvoir rencontre le public, échanger et discuter, confie la défenseur Sonia Bompastor. C’est assez convivial. On voit les sourires des gens donc c’est agréable. »

Un moment de bonheur partagé par le public venu rencontrer leurs nouvelles idoles. « Elles sont très sympas et ont toujours le sourire, confie Sarah, une jeune Lensoise de 16 ans. Je pensais qu’elles seraient beaucoup moins accessibles. » « Elles pratiquent un beau football, meilleur que les garçons », poursuit le sexagénaire René. Une comparaison avec leurs homologues masculins inévitable, à l’heure où le football français panse les dernières plaies de l’épisode du bus de Knysna.

Bompastor : « Surfer sur cette vague positive »

« Les bonnes performances que l’on a réalisées et le jeu que l’on a pu produire ont peut-être réconcilié les gens avec le football, confirme Sonia Bompastor. Tant mieux, il faut qu’on en profite et qu’on surfe sur cette vague positive. » Une vague qui déferle en tout cas sur le Nord de la France, où une vingtaine de milliers de spectateurs sont attendus dans les travées de Félix Bollaert. Pour voir du football, mais pas seulement. « Je suis amoureux de toutes, lance René avec le sourire. Elles sont toutes mignonnes ! » Un argument de plus pour continuer à soutenir ces Bleues lors de leurs prochaines échéances.