Les Bleuets sur le toit du monde

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En plein marasme depuis 2006, un vent de fraîcheur a soufflé sur le football français cet été. Au cœur de ce bain d’euphorie, l’équipe de France des moins de 20 ans. Sacrée championne du monde en Turquie, la formation entraînée par Pierre Mankowski a décroché le dernier titre qui manquait au football tricolore. Un triomphe qui a pu faire découvrir à une partie du grand public des joueurs bourrés de talent comme le capitaine Paul Pogba, élu meilleur joueur de la compétition, Florian Thauvin, Lucas Digne ou encore Samuel Umtiti.
Si les Bleuets ont décroché le titre suprême dans leur catégorie, leur parcours n’a rien eu de la promenade de santé. Avant une finale extrêmement tendue face à l’Uruguay, conclue par les exploits du gardien Alphonse Aréola lors de la séance de tirs au but (0-0, 4-1, tab), les Tricolores ont essuyé de sérieuses critiques. Ce fut le cas en phase de poules, notamment après la défaite contre l’Espagne (2-1). Trop arrogants ces Bleuets ?
Thauvin : « Comme des grands »
Vexés et le moral gonflé à bloc en 8e de finale face à la Turquie, le pays hôte, ils mettent tout le monde d’accord en s’imposant 4-1. Le déclic. Exit l’Ouzbékistan en quarts (4-0), le Ghana en demies (2-1), plus rien n’arrêtera la marche en avant des Français. « Cela fait un an qu’on s’est donné rendez-vous le 13 juillet, lâche à chaud Florian Thauvin. Nous, on n’a jamais douté. On était venu ici pour gagner. Et comme des grands, on a assumé. » « On a un mental en béton », enchaîne l’attaquant d’Arsenal Yaya Sanogo. Plus personne n’en doute.
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Jean-Christophe Bahebeck dans l’Intégrale Sport - les Tops sports ce lundi sur RMC à partir de 17h et sur rmcsport.fr
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