Les Bleus sont-ils arrivés trop tard ?

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Pour les Bleus, la Coupe du monde a réellement débuté cette nuit. Arrivés sur leur camp de base de Ribeirão Preto après un voyage d’une bonne dizaine d’heures réparties en deux vols, les Tricolores ont posé le pied sur le sol brésilien. Il ne leur reste plus que cinq jours avant leur premier rendez-vous, dimanche face au Honduras (21h). Un timing suffisant ? Pas évident. « 18 heures de vol, c’est très fatigant, souligne Ali Benarbia, membre de la Dream Team RMC Sport. Pour l’organisme, après le match contre la Jamaïque, ça fait beaucoup. »
Car il faut en plus se remettre du décalage horaire : cinq heures entre la France et le Brésil. « Il faut environ une heure par jour avant de récupérer complètement, poursuit l’ancien international algérien. On arrive donc à samedi et on joue dimanche. Je pense que cela aurait été mieux de partir deux jours avant. Espérons que l’équipe de France puisse vite se reposer et que le staff médical fera ce qu’il faut pour que les joueurs soient assez frais mardi pour s’entraîner. »
Paclet : « Cinq jours, ça suffit »
Le premier entraînement, justement, sera plutôt un décrassage. « Didier Deschamps ne pourra pas faire grand-chose au niveau de l’intensité, prévient Grégory Coupet, lui aussi un peu sceptique. Les joueurs vont être dans le cosmos. » Jean-Pierre Paclet, ex-médecin de l'équipe de France, n’est pourtant pas inquiet pour les Bleus. « Pour le décrassage, l’important est d’éliminer les fatigues du voyage. Et le plus tôt possible. Ensuite il faut essayer de se mettre le plus tôt possible au rythme du Brésil en s’adaptant aux horaires d’entraînement, des repas… »
S’il reconnait un problème concernant le rythme de sommeil, les Bleus seront selon lui bel et bien opérationnels dimanche pour affronter le Honduras. « Il ne faut pas se faire trop de souci, cinq jours ça suffit, confirme-t-il. Cela ne me semble pas être une erreur de programmation. Et n’oublions pas que de par leur métier, les joueurs sont habitués aux décalages horaires. » Espérons qu’ils sont aussi désormais habitué à gagner.
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