Les sponsors des Bleus se frottent les mains

Malgré son élimination en quart de finale, l’équipe de France a laissé une belle image lors de la Coupe du monde au Brésil. Une aubaine pour ses partenaires, heureux d’associer leur image aux hommes de Didier Deschamps.

Les larmes d’Antoine Griezmann. L’accueil chaleureux du Bourget. Les tweets de Rihanna pour son « bébé Benzema ». Le saut de biche de Mathieu Valbeuna sur le dos d’Olivier Giroud… A l’heure du bilan, l’image laissée par les Bleus au Brésil est largement positive. Après un Mondial 2010 cauchemardesque et un Euro 2012 tendu, cette Coupe du monde a enfin redoré le blason de l’équipe de France. Au plus grand plaisir de ses sponsors, dont certains avaient choisi de rester fidèles malgré le fiasco de Knysna.

« C’est vrai que ce partenariat signé après la Coupe du monde en Afrique du Sud, c’était un défi, confie Xavier Hürstel, le directeur général du PMU. Et les Bleus ont su relever ce défi. Quatre ans après, on a vraiment toutes les valeurs et tous les ingrédients auxquels on croit. Ils font plaisir à voir et ils soulèvent de l’enthousiasme. Donc on est très heureux du résultat obtenu. » Un résultat que savourent l’ensemble des partenaires de la FFF.

6 M€ de recettes en plus pour la FFF

Nike, l’équipementier des Bleus, ne communique aucun chiffre officiel mais concède que ses maillots se sont vendus comme des petits pains. Le PMU, qui a décidé de prolonger son contrat pour quatre années supplémentaires, est lui passé n°2 sur le marché des paris sportifs. « Il y a de très belles retombées, déjà en termes d’images, apprécie Xavier Hürstel. On croit à ces valeurs de convivialité, d’effort et d’engagement. C’est quelque chose que l’équipe a porté. On en tire aussi beaucoup de bénéfices pour notre activité de paris sportifs. Les paris ont bien marché lors de la Coupe du monde et particulièrement ceux sur les Bleus. »

Pour fêter ces sourires retrouvés, la FFF va pouvoir tabler sur des recettes marketing qui atteindront 34 millions d’euros entre 2014 et 2018. Soit une augmentation de 6 millions d’euros par rapport à la période 2010-2014 (hors contrat Nike).

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La rédaction