Mandanda : "Je ne me prends plus la tête"

- - AFP
Steve, vous êtes-vous remis de cette défaite face au PSG ?
Deux jours après, on a encore le match dans la tête mais il faut passer à autre chose. On a deux matches avec les Bleus, donc on bascule. Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de déception, c’est comme ça. Il faut continuer.
Comment avez-vous trouvé vos prestations avec les Bleus, face au Portugal (2-1) et en Arménie (0-3) ?
Je suis content d’avoir participé à ces deux rencontres, je suis content d’avoir gagné et que ce soit bien passé.
Vous êtes de nouveau numéro 2, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
C’est toujours un plaisir d’être appelé en équipe de France, c’est un honneur de faire partie d’un groupe pareil. Ça a été un plaisir de jouer, d’être performant. Je connais ma place. Je n’ai pas de problème avec ça.
Passer numéro 2 a dû être dur à vivre à un moment ?
Bien sûr que ça a été dur à vivre. Ça a été d’autant plus difficile que j’étais numéro 1. De passer de numéro 1 à numéro 2, c’est plus compliqué que d’être numéro 2 directement ou numéro 3. Avec le temps, tout passe et on apprend à vivre avec. Je reste compétiteur mais le plus important, c’est le collectif. Faire partie de ce groupe France est quelque chose d’important. Il faut avoir le bon état d’esprit pour que le groupe avance le mieux possible. C’est comme ça, il faut être le plus performant en club et m’exprimer quand on fait appel à moi. Mon état d’esprit, on s’en fout un peu. Je ne me prends plus la tête à débattre, à chercher à comprendre. Il faut juste être performant quand je dois jouer.
Votre blessure avant le Mondial vous a-t-elle apporté quelque chose ?
J’ai eu quand même un gros choc. Au départ, j’étais vraiment déçu de ne pas participer au Mondial. Mais quand j’ai appris que j’aurais pu être handicapé, ça m’est vite passé. On prend beaucoup de recul sur les choses de la vie, sur le football aussi. Ça m’a aussi appris à relativiser sur pas mal de choses, ça reste du football, ça reste un sport. Il faut prendre du plaisir. J’ai eu en plus la chance de pouvoir rejouer. On prend les choses avec beaucoup plus de simplicité et beaucoup plus de plaisir.
Quelle signification a ce match contre la Suède à Marseille ?
J’ai grandi à Marseille, c’est là où j’ai joué mon premier match de L1 et où j’ai fait quasiment toute ma carrière. Ca fait quelque chose de jouer au Vélodrome avec la sélection.
Quelles sont vos impressions sur Benoit Costil ?
C’est quelqu’un que j’apprécie énormément. Au dernier rassemblement, on s’est un peu rapproché. Et c’est un gardien de qualité, régulier avec le Stade Rennais. Il mérite amplement d’être là, avec nous.