Mexès : « Le championnat anglais, ça fait envie »

Après une longue période de doute, le défenseur de l’AS Rome, tenté par une expérience en Premier League, a su convaincre Laurent Blanc d’en faire l’un de ses hommes de base en équipe de France.

Philippe Méxès, depuis sa prise de fonction, Laurent Blanc vous a offert une place de titulaire en équipe de France. Cela doit vous réjouir…
Je lui en suis très reconnaissant. La confiance du coach est très importante. A moi de répondre présent à chaque fois qu’il fait appel à moi. L’équipe de France est très regardée. On est mis à l’épreuve à chaque match. C’est délicat. Maintenant, avec la confiance du staff, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux. Depuis 2002, j’ai eu des hauts et des bas. Il m’a manqué de la confiance et de l’expérience internationale. Je n’ai pas su saisir ma chance au bon moment. J’ai été un peu mis à la cave. J’aurais aimé avoir ma revanche après l’Autriche (défaite 3-1 à Vienne en septembre 2008). Je ne l’ai pas eue. Mais je me suis toujours accroché.

Que pensez-vous du retour d’Eric Abidal en sélection ?
Eric est un grand joueur. Il joue dans le plus grand club au monde. Il est titulaire. Il fait de grandes performances. Je ne vois pas pourquoi pas il ne serait pas de retour au sein de l’équipe de France avec l’expérience qu’il a. Il mérite sa place.

« Le championnat anglais ? Ça donne envie »

Vous disputez votre septième saison à l’AS Rome. N’avez-vous jamais songé à partir ?
Si. La première année, j’y ai pensé. Parce que cela n’allait pas du tout. Il y a eu cinq changements d’entraîneur. Ce n’était pas l’idéal. Mais je ne voulais pas partir sur un échec. Donc je suis resté. Et ça s’est bien passé les années suivantes. Petit à petit, on a construit quelque chose. Maintenant, c’est vrai que sept saisons, ça fait beaucoup. En juin prochain, je serai en fin de contrat. Je vais bien réfléchir.

A 28 ans, avez-vous envie de découvrir un autre championnat ?
Oui, pourquoi pas. J’aime bien l’aventure. Mais c’est dur de s’imaginer partir après sept saisons. C’est énorme dans une carrière de footballeur. J’ai vécu de grands moments à Rome. Je m’y sens très bien. Il faut bien que je réfléchisse à mon plan de carrière. Il y a beaucoup de choses qui entrent en compte et notamment la sélection.

Etes-vous attiré par le football anglais ?
Je suis ouvert à toutes les propositions. Le championnat anglais est l’un des meilleurs du monde. C’est l’un des plus médiatisés, là où il y a les plus grands joueurs. C’est très passionnant. Ça donne envie.

Pourriez-vous portez un maillot italien que celui de l’AS Rome ?
Ah non ! C’est dur. J’aurais du mal. Je n’ai pas envie de connaître autre chose en Italie.