RMC Sport

Nasri et Malouda ne sont plus fâchés

-

- - -

Fâchés après les commentaires qui avaient accompagné leurs prestations moyennes en Albanie et en Roumanie, Samir Nasri et Florent Malouda ont retrouvé des couleurs vendredi soir. Cela faisait longtemps qu'on ne les avait plus vus à pareille fête en équipe de France.

Très décevants pour des raisons différentes depuis un temps certain en équipe de France, Florent Malouda et Samir Nasri, 97 sélections à eux deux, avaient à cœur de se racheter. Ce fut chose faite vendredi soir devant l’Albanie. Leur performance -face à une équipe somme toute modeste- demande confirmation. La venue dès mardi de la Bosnie sera une occasion pour les deux hommes de démontrer qu’il ne s’agissait pas d’un incident.
Enfin titularisé sur le côté gauche comme il le souhaite et non pas sur le côté droit comme c’était le cas ces derniers temps, Malouda a démontré qu’il savait être à son niveau lorsqu’il jouait à son poste de prédilection. Même chose pour Nasri, très bon sur son côté droit en 4-4-2, même si le néo-mancunien est plus polyvalent.

Blanc : « Une prise de conscience »

Interrogé sur le sujet samedi matin, Laurent Blanc en atteste. « Quand vous êtes à votre poste préféré, vous avez plus de chances d’être performant. Il y a eu ensuite une prise de conscience individuelle afin d’élever leur niveau de jeu en équipe nationale. C’est une bonne chose. »
Si Laurent Blanc n’avait rien à reprocher à Florent Malouda au niveau de l’état d’esprit, il attendait, en revanche, autre chose de la part de Samir Nasri à ce niveau-là. Bien que déçu de se voir préféré Ribéry sur le côté gauche, Malouda ne s’est en effet jamais attaqué au sélectionneur. A l’inverse de Samir Nasri, qui s’est frotté par médias interposés avec le sélectionneur le mois dernier, avant d’avoir une franche explication avec lui. Placés sur le banc en Roumanie, les deux hommes jouaient gros vendredi. Même si visiblement ils n’étaient pas plus perturbés que ça.
« Franchement, je ne les ai pas senti touchés et pourtant, je parle avec eux. Mais je ne suis psy (rires) a expliqué Adil Rami. On a le droit de se louper, d’être un petit peu moins bon, ça fait partie du football. Mais il y avait des sourires. De mon côté, je n’ai pas vu que de la bonne humeur. » Même si rien n’est encore gagné pour les deux hommes puisque Malouda pourrait de nouveau être exilé à droite au retour de Ribéry alors que Nasri doit faire face à l’émergence de Yohan Cabaye et de Marvin Martin très appréciés de Blanc, ils ont de nouveau gagné du crédit dans l’esprit du sélectionneur. C’est déjà ça…