Nasri, jeune, cadre et dynamique !

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Convaincant face à la Norvège malgré la défaite (1-2) le 11 août dernier, le meneur de jeu d’Arsenal s’est une nouvelle fois montré à la hauteur des espoirs placés en lui par le sélectionneur tricolore, Laurent Blanc. Très à l’aise techniquement, Samir Nasri s’est improvisé passeur (presque) décisif à trois reprises en première période. Mais ni Malouda (18e), ni Diarra (28e) et encore moins Benzema - dont la frappe enroulée heurtait le poteau (40e)– ne sauront fructifier les offrandes du Gunner.
Revenu à son meilleur niveau après cette maudite blessure qui lui avait fait manquer les rencontres face à la Biélorussie et à la Bosnie, le minot s’est même permis deux enchaînements techniques de très haute volée dont cette frappe venue butter sur l’excellent portier roumain Pantelimon à l’heure de jeu.. Bien en jambes, Nasri n’a laissé planer aucun doute sur sa bonne forme physique actuelle. Présent dans les duels, le meneur de jeu tricolore n’a jamais rechigné à quadriller la moitié de terrain roumaine ni à se montrer généreux défensivement, en attestent ces quatre ballons récupérés en moins d’une demi-heure dans les trente derniers mètres français. Certes, le Gunner n’aura pu se montrer décisif, mais son panache et son altruisme n’auront souffert d’aucune contestation. On voit bien mal comment Laurent Blanc pourrait se passer de ses services. Quitte à sacrifier Yoann Gourcuff ?