Nasri : « Un super état d’esprit »

Samir Nasri - -
Samir, que retenez-vous de cette défaite en Norvège ?
Il y a de la déception compte tenu du résultat (2-1). C’était une première pour beaucoup de joueurs. On aurait aimé qu’elle se termine par une victoire. Mais au niveau de l’envie et du jeu proposé, on a montré de bonnes choses. A nous de nous en servir pour les deux matches de qualification au mois de septembre. En tout cas, c’est encourageant. C’est vrai que nous avons encaissé deux buts après erreurs individuelles, mais ce sont les aléas du football. Il faut travailler pour ne plus répéter ce genre d’erreurs.
Que devez-vous améliorer pour être plus performant au mois de septembre ?
Le réalisme devant le but car on s’est crée pas mal d’occasions. On doit avoir un peu plus d’agressivité et de présence dans la surface de réparation. On doit également être plus concentré après avoir marqué un but. On s’est un peu relâché durant les cinq minutes qui ont suivies le but de Ben Arfa. C’est à ce moment-là qu’on a encaissé le but égalisateur.
Face à Biélorussie et la Bosnie, la préparation sera plus longue…
Oui. Là nous n’avons eu que deux petites séances. Mais on a quand même vu de bonnes choses. Il y a pas mal de joueurs de qualité en équipe de France. Avec un stage de dix jours, on sera meilleur. On tirera des conclusions après les deux premiers matches de qualification.
Qu’avez-vous pensez des deux systèmes tactiques choisis par Laurent Blanc ?
Ce sont deux schémas différents. Dans un 4-4-2 avec un milieu de terrain en losange, on a plus de solutions offensives avec notamment un attaquant qui peut décrocher et l’autre prendre la profondeur. Mais on est pas mal exposé. Dans un 4-5-1, on a plus de sécurité défensive. Il y a des automatismes à peaufiner lors du stage de septembre afin de perfectionner ces deux systèmes.
« J’ai pris du plaisir à rejouer avec les Bleus »
A titre personnel, que retenez-vous de ces trois jours en équipe de France ?
Je suis très content d’être revenu chez les Bleus après un an et demi d’absence et d’avoir pu renouer des contactes avec mes anciens amis.
Avez-vous ressenti une pression particulière pour votre retour en Bleu ?
Non. Pour réussir un match il ne faut pas se mettre de pression. Il ne faut pas être crispé. Au contraire, il faut jouer et essayer de se montrer. J’ai pris du plaisir à rejouer avec les Bleus. Ça m’a fait du bien de retrouver ce beau monde.
D’ailleurs, ce match marque aussi le retour en grâce de la génération 87…
Oui, on est tous contents. On se connaît depuis longtemps. On était sept de ma génération, plus tous ceux que j’ai côtoyés en Espoirs. Il y avait un super état d’esprit. Ça m’a fait du bien.