Necib : « Fière d’être comparée à Zidane »

Actuellement en Suède avec les Bleues pour y disputer l’Euro 2013, Louisa Necib est la meneuse de jeu de l’équipe de France. Sextuple championne de France avec l’OL, la Française s’est livrée sans concession. Interview décalée.

Louisa, quelles sont vos occupations en Suède ?

On ne s’entraîne qu’une fois par jour. Je suis en chambre avec Laure Boulleau (joueuse du PSG, ndlr). On peut s’occuper avec des sessions manucure ou des sessions coiffure. Nous regardons aussi des séries comme Grey’s Anatomy, par exemple. J’en suis à la dernière saison.

Ces séries vous permettent-elles de vous détendre ?

Avec ces séries, on peut s’évader et passer le temps ici en Suède.

Etes-vous une fan des réseaux sociaux ?

Personnellement, je ne suis pas du tout réseaux sociaux. D’autres filles oui. Mais nous recevons des messages via Bruno Bini.

Comment vivez-vous la comparaison avec Zinédine Zidane ?

Cette comparaison a été faite quand j’ai commencé en équipe de France (en 2005, ndlr). J’étais jeune et elle a été facile à faire du fait de nos origines algériennes et notre poste sur le terrain. C’est une fierté d’être comparée à un tel joueur.

Vous êtes née à Marseille. Avez-vous un regard sur l’OM féminin ?

Un club comme l’OM est un nom dans le football français. C’est très bien que Marseille soit représenté dans le football féminin. Je suis né à Marseille, ma famille et mes amis sont de là-bas. J’ai tout appris ici. Elle reste une ville particulière. Marseille, c’est chez moi.

« Je ne peux pas suivre le ramadan »

Votre rêve est-il de porter le maillot olympien ?

Un rêve, je ne sais pas mais ce serait beau de voir l’Olympique de Marseille en D1 féminine. Je suis pour Marseille mais vu que je joue à Lyon, je suis aussi pour l’OL.

Un mot sur votre marraine, Liane Foly…

Elle est top. Elle nous fait rire. C’est une très bonne imitatrice. Je peux en témoigner (rires).

Arrivez-vous à faire le ramadan ?

Je ne peux pas suivre mon ramadan. J’ai prévu de l’attaquer dès que l’Euro sera fini. J’espère le plus tard possible pour moi et pour l’équipe de France.

Le 28 juillet, c’est le jour de la finale de l’Euro. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Une victoire, forcément. Mais cette date est encore loin. Il reste encore beaucoup de matchs à jouer mais les filles ont envie d’aller en finale. Tout le monde a le même objectif. Nous sommes conscientes que nous pouvons la décrocher.

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Propos recueillis par Nicolas Jamain, en Suède