Pas de vengeance pour Giresse… juste un tacle sur Schumacher !

Alain Giresse - -
Invité de l’Intégrale RMC Brésil, l’ancien international français Alain Giresse ne veut pas entendre parler de vengeance autour du quart de finale de Coupe du monde entre la France et l’Allemagne, ce vendredi à 18h. Mais l’ancien membre éminent du « Carré magique » (aux côtés de Platini, Fernandez et Tigana à partir de 1984), a très, très envie de voir les Bleus l’emporter face à la Nationalmannschaft.
« On me dit : ‘’c’est bon, ils vont nous venger’’. Mais ils ne vont pas nous venger ! Ce match, on ne l’effacera pas. Demain, je n’attends qu’une chose : que la France aille en demi-finale, bien sûr mais qu’ils battent l’Allemagne. Je vais savourer ça comme un vieux vin de Bordeaux. C’est personnel mais j’attends ça. »
« Schumacher ? Je retrouve son côté arrogant… »
En revanche, Alain Giresse n’a pas savouré la dernière sortie d’Harald Schumacher, bourreau des Bleus à sa manière lors du Mondial 1982. En déclarant que la France « perdait souvent » contre l’Allemagne et qu’« elle allait perdre une nouvelle fois », l’ancien gardien de la Mannschaft a irrité au plus haut point l’ancien maitre à jouer des Girondins de Bordeaux. « Il a une mémoire très sélective. Il y a eu des victoires et des victoires même en Allemagne, rappelle Gigi. La maladie d’Alzheimer commence vite chez lui. Je retrouve le côté arrogant qu’il avait à l’époque. »
Enfin, Giresse a parlé du Brésil, le pays organisateur qui pourrait aller au bout malgré ses piètres prestations. « Est-ce que l’Allemagne en 1974 méritait d’être championne du monde ? Est-ce que l’Argentine en 1978 le méritait aussi ? C’est sûr qu’aujourd’hui, dans leurs prestations et dans ce qu’ils démontrent dans le jeu, les Brésiliens ne sont pas flamboyants. Mais je vois au Brésil que les gens ne se soucient pas de leur qualité de leur jeu. Tout ce qu’ils attendent, c’est que leur équipe gagne. C’est peut-être le pire Brésil mais je me méfie toujours de toutes les opportunités qu’a un pays organisateur. Il y a toujours quelque chose qui fait que ça passe au forceps. »