Pourquoi les Bleus pourraient s’en souvenir

C'est une nouvelle page de l'histoire du foot français qui peut s'écrire ce vendredi. France-Allemagne, en quarts du Mondial, au Maracana. Tous les ingrédients sont réunis pour que ce soit un acte fondateur pour toute une génération.

Ils n’étaient pas nombreux à mettre une petite pièce sur cette équipe de France. Trop inexpérimentée. Pas assez talentueuse. Parfois trop caractérielle… Les critiques ne manquaient pas pour qualifier cette équipe de France, capable du pire à Kiev comme du meilleur quelques jours plus tard au Stade de France. Une victoire 3-0 contre les Ukrainiens qui envoie les Bleus au Mondial et dessine les contours d’une équipe ambitieuse et sans crainte.

La peur justement… Didier Deschamps a balayé l’argument en conférence de presse ce jeudi, veille de choc contre les Allemands en quarts de finale. « Il n’y a pas de raison d’en avoir de toute façon. On a un quart de finale à jouer, vous le savez. Je ne sens aucune crispation ou quoi que ce soit. » Cette équipe née le 19 novembre contre l’Ukraine peut ainsi définitivement entrer dans la cour des grandes équipes de France si elle parvient à balayer les hommes de Joachim Löw.

Des Bleus élevés dans le culte de la victoire de 1998

Car cette formation veut créer sa propre histoire. Ne leur parlez pas des éditions de 1982 et 1986. La majorité des joueurs de l’équipe de France n’étaient même pas nés lors des deux dernières confrontations entre la France et l’Allemagne. Deux cruelles défaites sur lesquelles Didier Deschamps n’a pas souhaité s’étendre auprès de ses hommes, refusant d’endosser le costume d’ancien combattant.

Elevée dans le culte de la victoire de la génération 1998, cette équipe composée de jeunes heureux de jouer ensemble, puise plutôt ses forces dans les succès passés. « L’histoire, elle est ce qu’elle est jusqu’à maintenant, continue Didier Deschamps. Il y en aura une nouvelle page à écrire demain (ndlr : vendredi), faisons en sorte qu’elle soit la plus belle possible pour nous. » Ces 23 Bleus ont maintenant les clés en main.

PTa à Rio