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Rami : « Les Bosniens vont devoir s’accrocher ! »

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Après le succès de l'équipe de France face à l'Albanie (3-0), le défenseur central de Valence espère décrocher son billet pour l'Euro, mardi contre la Bosnie. De plus en plus à l'aise au sein du groupe de Laurent Blanc, l'ex-Lillois envisage l'avenir avec optimisme.

Adil, les Bleus sont assurés d’être au minimum en barrage. Est-ce un soulagement ?

Au-delà de la victoire contre l’Albanie, on commence à se sentir chez nous au Stade de France. C’est ce qui me rassure. On a senti le public derrière nous. Ça nous fait du bien. On a envie de se surpasser, de marquer des buts, de produire du jeu. C’est de cette façon qu’on va y arriver.

Cet ultime match contre la Bosnie mardi sera décisif. Ressentez-vous de la pression ou du plaisir ?

Du plaisir ! Personnellement, je suis pressé de jouer ce match pour bonifier cette saison avec les Bleus avec une qualification pour l’Euro 2012. Pour moi, c’est un rêve qui continue. Ce sera une belle pression. On est invaincu depuis 14 matches. Les Bosniens vont devoir s’accrocher !

Un match nul suffira pour être directement qualifié. Allez-vous viser ce résultat ?

On reste des compétiteurs. On se doit de jouer pour gagner. On est encore un peu loin du match. Le coach ne nous a pas encore donné de consignes. On doit d’abord se remettre en question sur le match contre l’Albanie.

« Il y aura du boulot contre la Bosnie »

Quelles sont vos impressions sur cette équipe de Bosnie ?

Elle n’est pas deuxième pas hasard. C’est une bonne équipe avec de grands joueurs, notamment Dzeko qui est l’un des meilleurs attaquants d’Europe. Il y aura du boulot.

A titre individuel, avez-vous le sentiment d’être indéboulonnable en défense centrale ?

Je n’ai malheureusement pas encore ce sentiment. Je pense que je peux apporter un plus défensivement. J’ai mes défauts, mes qualités, mais ce qui est sûr, c’est que je me sens de mieux en mieux dans cette équipe de France. J’ai su saisir ma chance. A moi de m’accrocher.

Que vous apporte votre expérience à Valence ?

Le championnat espagnol est vraiment différent de la L1. Le rythme y est plus élevé. Tactiquement, c’est différent aussi. Pour aller très haut, je dois progresser au niveau de mes relances. L’Espagne m’apporte beaucoup dans ce domaine. J’ai la chance de jouer chaque semaine contre les meilleurs attaquants du monde. J’ai affronté des équipes comme Barcelone, Séville, Chelsea. C’est nouveau pour moi. Mais celui qui m’a le plus apporté ces derniers mois, c’est le sélectionneur.