Revue de presse : les Bleus forcent l’admiration

Grâce à son superbe succès sur l’Ukraine (3-0), synonyme de qualification au Mondial, l’équipe de France a été saluée par la presse française et européenne. Au Brésil en revanche, on ne s’en émeut pas outre mesure.

Hier encore, la presse française faisait les gros yeux aux Bleus. Injonctive. Presque menaçante et ordonnant l’exploit. Y croyait-elle seulement ? Peu importe. Le fait est qu’après la performance majuscule des Tricolores, allant chercher leur qualification avec l’envie et la manière, les journaux n’ont pas boudé leur plaisir, s’inclinant respectueusement devant la performance. « Respect », « Et 1, et 2 et 3-0 », « Ils l’ont fait », « L’exploit », « Samba ! », « Ressuscités ». Dans les quotidiens hexagonaux, les superlatifs fleurissent. Le contrat de l’équipe de France est honoré, et ses griefs, pour un temps au moins, sont très loin enterrés sous la liesse générale.

En Europe, la ferveur est évidemment bien moindre, mais l’équipe de France trouve tout de même une petite place en une de Marca et du Sun. « Benzema guide la France vers une victoire épique », titre le quotidien madrilène. « Sak-re Bleu », s’amuse le tabloïd dans un jeu de mot tout britannique pour mettre en avant le défenseur de Liverpool, gigantesque au Stade de France. De son côté, Le Corriere Dello Sport souligne « La remontée historique des Bleus », tandis que l’Allemand Sport vise juste avec son « Embarras évité pour les Bleus ».

Le Brésil pas vraiment sur ses gardes

Côté Brésil, on ne s’est en revanche pas particulièrement ému de la qualification sur le fil de sa supposée bête noire, avec une couverture a minima, loin derrière Ronaldo et son Portugal. Globoesporte a toutefois parfaitement décrit la folle ambiance de Saint-Denis lors de « L’improbable qualification », sans oublier de rappeler en fin d’article que « la France, bourreau traditionnel de l'équipe brésilienne à la Coupe du Monde (trois des cinq dernières éliminations de l'équipe nationale) sera au Brésil en 2014 ». Quant à l’Ukraine, elle reconnaît que « Les Bleus étaient plus forts. » Samba !

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A.T.