Riolo : « Les Bleus partent confiants… »

Retour sur la très large victoire des Bleus face à la Jamaïque (8-0)…

Voir Sakho et Varane, la vraie charnière… Voir Benzema et Giroud, ensemble… Il y en avait des choses à voir dans ce match. Enfin c’était vendu comme ça. Vendu comme ces matches de préparation que la FFF organise pour faire entrer des sous dans ses caisses.

Soyons sérieux, il n’y avait rien à voir. Mettre des caméras au centre d’entraînement et assister à une séance livrerait beaucoup plus d’enseignements sur nos Bleus.

La Jamaïque ? Franchement. Oh oui, il y a pire. Eh oui certaines sélections trébuchent dans ces matches-là. On a vu récemment l’Italie se ramasser contre le Luxembourg (1-1).

Mais bon, ça change quoi au fond. Ceux qui glissent disent qu’ils n’étaient pas concentrés. Et à ceux qui gagnent facilement, on dit qu’il n’y avait rien en face. Résultat, on n’est pas plus avancé.

Sur la première période on a donc vu une belle promenade. Organisé en 4/3/3, comme d’habitude, les Bleus ont affiché un beau visage concerné. L’état d’esprit est là, c’est clair. Précisons que le 433 est mouvant. Devant, Giroud est la pointe, mais Benzema, appliqué à rester à gauche, a beaucoup bougé. Quant à Valbuena, c’est le meneur et il n’est que très peu à droite. Sissoko, très discipliné tactiquement se chargeant de couvrir l’espace droit.

On a aussi vu une sélection jamaïcaine d’une grande faiblesse. Elle est venue deux fois dans la surface de Lloris et a passé l’essentiel de son temps à regarder le ballon circuler sous son nez !

Et si la seconde période n’a pas eu plus d’intérêt, on a quand même vu beaucoup de beaux gestes, des beaux buts aussi. Benzema et Giroud se sont régalés. Deschamps va-t-il les aligner ensemble désormais ? 

Difficile d’analyser une telle raclée face à un adversaire aussi faible. 8/0, c’est historiquement un score rare. Personne n’oblige les Bleus à en mettre autant. A 3 ou 4 tout le monde aurait été satisfait. C’est donc qu’il y a une réelle envie de jouer chez ces Bleus. Peu d’équipes mette de telles trempes même à des adversaires bidons. Cet aspect-là est forcément positif. Les Bleus sont donc prêts. Ils partent au Brésil libérés, sans trop de pression. Nous on est prêt pour la suite de l’aventure…

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La rédaction