RMC Sport

Schneiderlin : « Je ne suis pas un produit fini »

-

- - -

Convaincant à l’occasion de sa 2e sélection avec les Bleus face à la Serbie (1-1), Morgan Schneiderlin entend bien se mêler à la lutte pour une place en équipe de France, comme il l’a confié au micro de Luis Attaque ce lundi.

Morgan, on vous a senti en confiance dimanche pour cette 2e…

On se sent à l’aise parce que les gars de l’équipe font en sorte qu’on se sente bien et le staff aussi. Il faut juste prendre du plaisir et prendre son pied au maximum. On a joué sur un terrain difficile en Serbie. On aurait pu faire mieux techniquement, mais tactiquement on était en place. Mis à part sur coup de pied arrêtés, les Serbes ne nous ont pas mis en danger.

Aviez-vous la rencontre de Coupe du monde contre l’Equateur dans la tête en entrant sur terrain ?

Jouer ce match de Coupe du monde contre l’Equateur m’a fait prendre de l’expérience. Ça m’a permis d’apprendre sur moi-même. Je me sens plus libéré. Hier je me sentais bien en jambe. Je sais qu’il me reste des progrès à faire. Je ne suis pas un produit fini. J’ai une marge de progression.

Pogba, Cabaye, Matuidi, Mavuba, Sissoko et maintenant Schneiderlin… les places s’annoncent chères dans l’entrejeu des Bleus…

Il y a beaucoup de concurrence, beaucoup de très bons joueurs. Je sais que ma place en équipe de France passe par de bonnes performances dans mon club. La compétition est rude, pour ne rien regretter à la fin, je vais tout donner en club. Un mot sur votre situation en club.

Vous souhaitiez quitter Southampton, et vous voilà finalement parti pour une saison de plus…

Ma situation était simple : en fin d’année, mon objectif était de partir pour franchir un palier et jouer dans un club qui joue la Ligue des Champions ou la Coupe d’Europe. Il y a eu des offres sur la table mais Southampton a fait un choix clair, c’est de me garder après les départs de certains cadres. Ils comptent sur moi pour l’avenir. Ils m’ont « bloqué », il faut que je l’accepte, j’ai encore trois ans de contrat. Je ne pouvais pas me permettre de faire la tête et de ne pas jouer. Je dois beaucoup à Southampton qui m’a permis d’intégrer l’équipe de France. Je ne pouvais pas me permettre d’aller au clash avec les supporters qui ont été cool avec moi. Ça n’aurait pas été cool de ma part de partir dans un bras de fer sans fin.

Luis Attaque