Valbuena : « Il faut être confiant »

Mathieu Valbuena a effectué sa deuxoème entrée en jeu contre la Chine après le Costa Rica - -
Mathieu Valbuena, êtes-vous très déçu par cette performance ?
On est plus que déçu. Quand on est compétiteur, on ne doit pas accepter la défaite. Mais comme on se dit tous, il ne faut pas baisser la tête et ne pas baisser les bras. Ce ne sont que des matches de préparation. On s’est créé énormément d’occasions. Les Chinois ont eu une demi-occasion et ils la mettent au fond. Il nous manque ce dernier geste. Le plus important c’est d’être prêt le 11 contre l’Uruguay.
Quand on voit le chemin parcouru depuis le Costa Rica on ne voit pas les progrès.
On n’aura rien dans la facilité, il faut se le dire. Si on part battu ça ne sert à rien qu’on aille là-bas. On n’a qu’à rester à la maison. On sait ce qu’on fait bien. Il y a eu de bonnes choses ce soir mais il faut continuer de bosser.
Quand on voit les performances du Mexique et de l’Uruguay ça ne fait pas grandir l’inquiétude ?
Non. On sait qu’on est dans une poule à notre portée. L’Uruguay a des joueurs très techniques, le Mexique aussi. On joue l’Afrique du Sud à domicile. C’est un groupe pas évident mais à nous de mettre tous les éléments. Il nous reste une semaine pour régler les petits détails. Il faut être confiant sinon on va jouer avec le frein à main.
Qu’est ce qui peut changer d’ici le 11 juin ?
L’état d’esprit y est. Si on met les buts ce soir notre discours n’est pas le même. La réussite ne vient pas. La compétition peut mobiliser tout le monde. Je crois vraiment en l’équipe. On vit bien maintenant il faut retranscrire tout ça sur le terrain. Cette défaite est embêtante mais ça ne sert à rien de gagner tous les matches de préparation pour caler ensuite en phase finale.
Quel message avez-vous envie de faire passer à ces gens déçus par l’équipe de France?
Après une défaite contre la Chine, c’est sûr que les supporters ne peuvent pas être contents. On sait ce qu’on fait de bien. On sait ce qu’on travaille. Tout le monde tire dans le même sens. On a envie de faire une grande Coupe du monde. On fera le maximum.