Abidal : « Faudra s’adapter »

Les Bleus jouent mercredi soir (21h30, heure locale) à Kiev un match sans enjeu, puisqu’ils ont déjà la qualification en poche. Avec le froid, la nuit, et un terrain impraticable, gare aux blessures…

Raymond Domenech (sélectionneur) : « C’est un match qui reste important. Je ne veux pas qu’on le néglige parce que c’est une préparation à l’Euro. Dans un contexte difficile (conditions climatiques, le terrain, l’adversaire…), il faudra absolument montrer quelque chose. Maintenant tout ce qui s’inscrit sur les joueurs, je l’enregistre. Pour aller à l’Euro il faudra être costaud. Il n’y a que 23 joueurs… j’en ai pris plus d’une quarantaine. Il faudra faire des choix, et à travers des matches comme celui contre l’Ukraine, on commence, il faudra marquer. »

William Gallas (défenseur) : « Je trouve ça dommage de jouer à cette heure là parce que tout le monde sait qu’il fait très très froid à partir d’une certaine heure. On aurait pu jouer avant, ça n’a pas été le cas pour des raisons selon moi incompréhensibles. Quand vous êtes footballeur et que vous jouer à – 10°, vous vous blessez un peu plus vite. Les gens qui ont décidé que ce match se déroule à 21h, n’ont pas pensé à nous et c’est bien dommage. »

Eric Abidal (défenseur) : « J’ai déjà joué un match à – 12° à Vesoul avec Monaco. Ce n’est pas le froid qui fait mal, mais la qualité du terrain, on ne sait pas comment jouer, quel choix de chaussures… L’essentiel c’est de bien s’échauffer. Ce n’est pas une histoire de sensations, il faut essayer de s’acclimater très vite, on n’a pas le choix. Il faut aller sur le terrain, il faut mettre les gants, on n’a pas droit au bonnet même si on aurait préféré l’avoir. Mais voilà… c’est ce qui fait la nature du football, essayer de s’adapter à toutes les situations, et celle-là en fait partie. »

Claude Makelele (milieu) : « Mon ambition est de gagner l’Euro, mais ça dépendra de la fraîcheur des joueurs, de la solidarité, de ces ambitions ensemble… Il faut qu’on apprenne à gagner dans des moments clé, comme l’Italie l’a fait en Ecosse. On doit prendre cette attitude là et beaucoup d’équipes auront du mal à nous battre. »

La rédaction - Rodolphe Massé