Euro 2016, finale Portugal-France : la blessure de Ronaldo, les percées de Sissoko, la première période résumée en trois points

On ne s’est pas ennuyé lors des quarante-cinq premières minutes de cette finale de l’Euro 2016 entre le Portugal et la France (0-0). Outre la blessure de Cristiano Ronaldo, sorti sur civière, qui a pesé et va continuer à peser sur le scénario du match, les Bleus, par Griezmann et Sissoko, ont multiplié les opportunités de marquer.

La blessure de Ronaldo

Incontestablement LE fait de cette première période. Et l’image de cette finale : celle où l’on voit Cristiano Ronaldo quitter sur une civière la pelouse du Stade de France, le visage noyé par les larmes, sous les yeux d’un Didier Deschamps compatissant et dans un silence de cathédrale. A la lutte avec Dimitri Payet sur un ballon, le capitaine de la Selecçao est touché violemment au genou par le joueur de West Ham. Ce qui parait être une grosse béquille ne fait qu’empirer au fil des minutes. La douleur arrachera une première fois des larmes à Ronaldo (17e), qui tentera de rester sur le terrain (20e). En vain, quatre minutes à terre, CR7 jette son brassard de capitaine. Et l’éponge. Pour de bon cette fois.

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La tête d’Antoine Griezmann

Sur une perte de balle de Pepe, Dimitri Payet cherche et trouve Antoine Griezmann dans le dos de la défense portugaise (9e). Le buteur de l’Atlético fait parler, une fois de plus dans cet Euro, son incroyable détente aérienne et place une tête lobée en direction du but de Rui Patricio. Le Stade de France croit à l’ouverture du score, avant que Rui Patricio, d’une horizontale autoritaire, ne sauve les siens in extremis.

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La performance de Sissoko

On connaissait ses qualités de perforateur, de briseur de lignes et de premier défenseur émérite. En quarante-cinq minutes, Moussa Sissoko a fait étalage de tout son panel. Avec force et fracas. Un grand pont pour commencer (7e), une percée magistrale ponctuée d’une frappe contrée (22e) et cette mignardise en fin de mi-temps : cette frappe enroulée du droit après un superbe contrôle orienté dans la surface (34e), obligeant Rui Patricio à sa deuxième parade décisive de la soirée.