Euro 2016 : La France siffle déjà le coup d’envoi

Didier Deschamps et Noël le Graët à l'Elysée - AFP
Il y avait du beau monde ce jeudi à l’Elysée. Autour de la table du président de la République, François Hollande ? Noël le Graët, le président de la Fédération française de football, Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, Jacques Lambert, le président de la société organisatrice Euro 2016 ainsi que Michel Platini, le président de l’UEFA. Mais aussi les maires des dix villes hôtes du prochain championnat d’Europe et certains ministres du gouvernement, notamment celui des Sports Patrick Kanner. Un joli casting pour un discours important de la part de François Hollande, qui a, rappelé « la chance » qu’avait la France d’organiser un événement d’une telle envergure.
« Grâce à l'Euro, la France rattrape son retard en termes d'infrastructures, a assuré le chef de l’Etat. C'est une chance pour la France, pour nos clubs, pour nos territoires et nos villes hôtes ou camps de base. Je tiens à remercier Michel Platini pour la confiance donnée à notre nation. La France doit montrer son énergie et mobiliser sa jeunesse lors de cet évènement. » L’initiative du président de la République a été chaudement saluée de la part de ses invités. « C’est le coup de départ pour un événement qui doit être encore plus beau que l’Euro 1984 et la Coupe du monde 1998 », a insisté Patrick Kanner.
Deschamps : « Ce ne sera pas la même fête »
« Je me souviens qu’en 1998, on a commencé à s’intéresser à la Coupe du monde après la première victoire de la France, a rappelé, de son côté, Michel Platini. A part le Stade de France qui a été un grand problème de construction, rien n’a été fait pour l’image du pays. Là, deux ans avant, on peut commencer à travailler sur l’image de la France. Au niveau de l’organisation, c’est facile. Le plus important, c’est que la France gagne et qu’elle soit fière qu’il y ait un Euro. Il y aura des centaines de milliers de gens qui vont venir, donc, soyons à la hauteur de l’événement. Cette réunion, c’est quelque chose de formidable, de positif. On a connu des Euro plus compliqués à réaliser que celui qui va être organisé en France. »
Il le sera encore moins si la victoire finale est au bout pour le camp tricolore. Justement, François Hollande a-t-il fixé des objectifs à Didier Deschamps pour l’Euro à venir ? « Non, pas d’objectifs… même s’il souhaite, comme tout le monde ,que l’équipe de France aille le plus loin possible, a assuré le sélectionneur des Bleus. Quand on est le pays hôte, on a des responsabilités. L’attente est forte. On va faire en sorte de répondre à cette attente. » Pour retrouver la même ferveur qu’à la Coupe du monde 1998 ? « Ce sera une autre fête, prévient Deschamps. On ne peut pas refaire la même fête. » Non. Mais avec deux ans devant soi, et sur tous les plans, on peut faire en sorte de la rendre bien meilleure.