Euro 2016 : les ambitions de Krychowiak

Grzegorz Krychowiak - AFP
Grzegorz Krychowiak, avec l’Allemagne, l’Irlande du Nord et l’Ukraine, la Pologne dispose d’un groupe plutôt abordable dans cet Euro…
C’est vrai que sur le papier, forcément, l’Allemagne est favorite, mais l’Ukraine a une très bonne équipe, donc ça ne vas pas être facile. Mais on croit en nous et on va tout faire pour sortir de ce groupe. On a déjà battu l’Allemagne donc pourquoi ne pas le refaire pendant l’Euro ? Ce ne sera pas facile mais tout est possible.
Avoir Robert Lewandowski dans votre équipe sera un énorme atout…
C’est un joueur formidable. On a de la chance de l’avoir dans notre équipe. Il montre à chaque match qu’il est l’un des meilleurs joueurs du monde donc tant mieux qu’il soit avec nous.
Votre génération peut-elle être comparée à celle qui a terminé deux fois troisième de la Coupe du monde, en 1974 et 1982 ?
C’est difficile de comparer ces deux équipes. C’était une grande génération mais on a une équipe qui peut faire quelque chose pendant l’Euro. On a de bons joueurs de qualité, une bonne équipe. Il y a de grandes nations comme la France, l’Allemagne ou l’Espagne qui sont les favoris mais je pense qu’on peut faire quelque chose. On a de l’ambition et on va tout faire pour montrer nos qualités.
Faut-il s’attendre à voir déferler les supporters polonais dans les stades français ?
Je suis persuadé que oui. Ça fait pas mal de temps que la Pologne n’a plus participé à un tournoi (Euro 2012, ndlr), donc je pense que le peuple va suivre l’équipe et que les supporters seront derrière nous, depuis le premier match jusqu’à la fin de cette aventure.
Kévin Gameiro, Benoît Trémoulinas et Adil Rami sont vos coéquipiers au FC Séville. Pensez-vous qu’ils joueront l’Euro avec l’équipe de France ?
Séville est un club dans lequel les joueurs brillent et montrent leurs capacités. Grâce à ses performances, on peut jouer en équipe de France. Des joueurs comme Gameiro, Rami et Trémoulinas montrent chaque week-end qu’ils ont leur place parmi les joueurs de l’équipe de France. Ensuite, c’est au sélectionneur de décider mais ils travaillent dur tous les jours pour participer à l’Euro.