
Euro 2016 : mais il va y avoir combien de surprises ?
Le premier tour avait donné le ton
Ce premier Euro à 24 équipes devait être celui du grand écart entre les nations « fortes » du football européen et les petits nouveaux, qui ne devaient leur présence qu’à l’augmentation du nombre de participants. Pourtant, des surprises ont eu lieu dès la phase de poules, dépourvue de score fleuve. On se souviendra par exemple des trois matchs nuls concédés par le Portugal face à l’Islande (1-1), l’Autriche (0-0) et la Hongrie (3-3), du large succès du pays de Galles contre la Russie (3-0), du nul entre la Slovaquie et l’Angleterre (0-0), de la victoire de l’Albanie contre la Roumanie (1-0) et surtout de celle de l’Irlande contre l’Italie (1-0).
Des matchs à élimination directe sur la même lancée
Prévenus après la phase de poules, on pensait les favoris et outsiders de cet Euro à l’abri d’une mauvaise surprise en huitièmes de finale. Raté, puisque la si séduisante Croatie est tombée face à un Portugal ultra-réaliste (1-0 ap), que l’Italie a battu à la régulière le double tenant du titre espagnol (2-0) et que l’Islande et ses cent footballeurs professionnels ont fait tomber la puissante Angleterre (2-1).
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Les Bleus sont prévenus…
Les quarts de finale ont déjà connu leur surprise avec la qualification du pays de Galles aux dépens de la Belgique (3-1), pourtant si impressionnante au tour précédent face à la Hongrie (4-0). Mais d’autres pourraient suivre puisque l’Italie du maître tacticien Antonio Conte pourrait refaire le coup ce samedi face à l’Allemagne. Quant aux Bleus, le match de dimanche contre l’Islande a tout du parfait piège. Seul avantage, vu le scénario de cet Euro, Didier Deschamps et ses hommes savent qu’une (mauvaise) surprise est vite arrivée.