RMC Sport

Euro 2024: "Un Ibou 100% ne se serait jamais assis sur le banc", assure Konaté, frustré par son faible temps de jeu

placeholder video
Interrogé en conférence de presse ce samedi, avant le choc en 8e de finale d'Euro 2024 contre la Belgique lundi (18h), Ibrahima Konaté a avoué sa frustration devant son statut de remplacant en Bleu pour ce début de compétition. Le défenseur de Liverpool a reconnu accuser le coup devant un "manque de rythme" à la suite de blessures répétées à la cuisse.

Pas une seule minute dans cet Euro. Venu avec "beaucoup d'espérances de commencer cette compétition", Ibrahima Konaté admet être pour le moins "frustré" par son faible temps de jeu en équipe de France alors que Didier Deschamps a preferé la charnière Upamecano-Saliba dans ce début d'Euro.

Si le défenseur de Liverpool a tout de même reconnu en conférence de presse des Bleus ce samedi, un "manque de rythme, ressenti à travers les entraînements", qui expliquerait son statut, il a néanmoins tenu à rappeler l'impact de ses récentes blessures sur son niveau actuel: "Un 'Ibou' à 100% ne se serait jamais assis sur le banc", a lancé Konaté qui malgré tout se dit rester "prêt pour chaque match".

Une discussion avec Deschamps sur son rôle

Déjà écarté lors des rassemblements de septembre et de novembre derniers après une lésion musculaire aux ischio-jambiers, plusieurs rechutes en fin de saison avec Liverpool jetaient déjà le doute sur la capacité du défenseur à être véritablement apte pour l'équipe de France. Si sa titularisation lors des matchs de préparation de l'Euro, contre le Chili et le Luxembourg rassurait, un échange avec Deschamps avant le premier match contre l'Autriche clarifiait déjà sa place en Bleu a-t-il révélé en conférence de presse. "C'est clair qu'il y a cette frustration (...) mais je sais que j'ai un rôle important à jouer avec les remplacants qui peuvent aussi être frustés à ne pas jouer", a continué le joueur de 25 ans.

"Peu importe qui commence ou qui va rentrer, il faut se tenir prêt car on ne sait pas ce qu'il va se passer. Il faut rester concentré pour ce huitième de finale compliqué contre la Belgique", a-t-il finalement conclu à deux jours du choc.

S.I.E.M, avec Valentin Jamin et Loïc Briley, à Bad Lippspringe (Allemagne)