L’Allemagne, une si longue attente

La Mannschaft débute son Euro face au Portugal, ce samedi (20h45) dans la peau d’un favori. Avec son ossature du Bayern et ses pépites comme Özil, elle part en reconquête seize ans après son dernier titre acquis lors de l’Euro 96.

Le football se joue à onze et à la fin… ce n’est plus l’Allemagne qui gagne. Depuis les années 2000, la célèbre phrase de Gary Lineker, prononcée en 1990 après une demi-finale perdue par l’Angleterre face à la future Allemagne championne du monde, ne s’applique plus à la Mannschaft. Souvent placés, jamais gagnants, les Allemands courent derrière un titre international qui les fuit depuis l’Euro anglais en 1996. Finalistes à la Coupe du monde 2002, demi-finalistes en 2006, finalistes de l’Euro 2008, demi-finalistes du Mondial 2010, les descendants de Franz Beckenbauer convainquent souvent dans le jeu. Mais n’ont plus ce côté froid et calculateur qui les caractérisaient tant par le passé malgré leur nombreux succès (trois Coupes du monde et trois Euros).

A la veille de son entrée en lice face au Portugal, ce samedi à Lviv (20h45), l’Allemagne fait de nouveau office de favorite derrière l’intouchable Espagne. Sur les bases d’un collectif équilibré et joueur, Joachim Löw, sélectionneur depuis 2006, s’appuie sur une forte ossature du Bayern Munich (6 titulaires sur 11 face au Portugal), finaliste malheureux de la Ligue des champions. « Deux finales perdues dans les dernières semaines (avec celle de la Coupe d’Allemagne), cela fait mal, surtout la deuxième, reconnait Thomas Müller, attaquant bavarois. Ça ne nous a pas rendus heureux mais je ne suis pas plus affecté que cela. On se concentre sur l’Euro, une magnifique compétition. » Avec les Madrilènes Mesut Özil et Sami Khedira, les Allemands ont de la ressource.

Löw hésite entre Gomez et Klose

En attaque, Joachim Löw a l’embarras du choix entre Mario Gomez, 44 buts toutes compétitions confondues cette saison, et Miroslav Klose, l’homme des grands tournois qui pourrait battre le record de buts en sélection de Gert Müller (68 contre 63 pour Klose). « Ils sont tous les deux prêts à commencer, assure le sélectionneur qui n’a pas encore arrêté son choix pour le match inaugural. C’est une force de compter deux attaquants de ce niveau. »

En qualifications, l’équilibre collectif a fonctionné à merveille avec dix victoires en dix matches. Mais ces derniers mois, la machine s’est quelque peu enrayée avec une défaite face à la France en février (2-1) et une autre plus surprenante contre la Suisse (5-3), il y a deux semaines. Circonstances atténuantes : Joachim Löw était privé de quelques-uns de ses cadres lors de ses deux rencontres. Avec tout le monde sur pied, les Allemands espèrent reprendre leur marche en avant. Et ne pas s’arrêter cette fois au pied du trophée…

Le titre de l'encadré ici

Fernandez : « L’Allemagne est favorite mais… »|||

Luis Fernandez, membre de la Dream Team RMC, fait de l’Allemagne l’un de ses favoris tout en comptant sur une grosse performance du Portugal de Cristiano Ronaldo. « A priori, l’Allemagne est favorite. Le football allemand a progressé. C’est un beau football avec des individualités qui jouent dans les grands clubs. Mais en face, il y aura le Portugal de Cristiano Ronaldo, j’en fais une des équipes surprises. Ce sera du 50-50 dans ce match. Tout le monde voit l’Allemagne et les Pays-Bas mais le Portugal a certainement le futur Ballon d’or dans son équipe. »

Le titre de l'encadré ici

Retrouvez toute l'actu de l'Euro grâce à RMC Sport sur Facebook et Twitter!|||

@RMCsport sur Twitter

RMC Sport sur Facebook

Mais aussi toute la Dream team foot RMC Sport :

Rolland Courbis sur Facebook

Rolland Courbis sur Twitter (@CoachCourbisRMC)

Luis Fernandez sur Facebook

Luis Fernandez sur Twitter (@Luis_RMC)

Jean-Michel Larqué sur Facebook

Jean-Michel Larqué sur Twitter (@LarqueFoot)

@AfterRMC sur Twitter

L'After sur Facebook

Nicolas Couet avec Florent Germain