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La grande malédiction du match d’ouverture

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Si en apparence l’affrontement face à la Roumanie ce soir ne devrait ne pas être le plus gros test des Bleus dans cette compétition, un petit coup d’œil dans le rétroviseur de l’Euro confirme que ce n’est jamais simple…

Sur les huit dernières éditions, aucune victoire facile et large pour le pays hôte. Pire même, seulement deux petites victoires, et aucune par plus d’un but d’écart, quatre nuls et deux défaites. Parmi les vainqueurs, il y a bien entendu les Bleus de 84, mais on se souvient de la difficulté de la première rencontre face au Danemark, remporté 1-0 grâce au premier des neuf buts de Michel Platini dans la compétition. Le Danemark de l’époque n’avait vraiment rien d’une équipe lambda (Michael Laudrup, Morten Olsen, Preben Larsen…). Autre exception : la Belgique lors de l’Euro 2000 qui remporte à l’occasion du match d’ouverture son seul succès de la compétition (contre la Suède 2-1).

De sacré crash en ouverture !

Plus belle catastrophe en ouverture d’un Euro, le Portugal en 2004. Pour le début de la grande messe au Portugal, dans le stade du Dragon de Porto, dans un groupe où on attendait logiquement le Portugal et l’Espagne, l’entame face à la Grèce devait être une formalité. Et pourtant, les hommes Otto-Heinz Rehhagel battent 2-1 les hôtes portugais. A noter quand même que le Portugal avait réussi derrière à atteindre la finale (et échouer encore une fois devant ces mêmes Grecs). La Grèce, cet empêcheur de tourner en rond, gâche aussi la fête en Pologne lors de l’Euro 2012.

Même les Anglais réputés si serein et maitres du self-control, se sont vu en grande difficulté au moment de débuter leur Euro en 1996, avec un triste 1-1 face à la Suisse dans un Wembley plein à craquer. Les mêmes Suisses qui lors de l’Euro 2008 ont perdu pied pour leur premier match face à la République Tchèque (1-0). Autant de rappels de l’histoire salutaires avant de le coup d’envoi face à la Roumanie.